Et oui, chers lecteurs vous ne rêvez pas
J'ai déjà été MÈRE.............
Nettoyer le caca, les dorloter, leur donner à manger, les réchauffer, m'inquiéter de leur santé, aller les voir avant de dormir, leur parler, jouer avec eux.
Oui j'en avais deux en plus !!
C'était avant la grande pandémie de grippe aviaire, dans un temps où les volailles n'étaient pas exclues des jardinerie.
D'abord ils étaient petits, tout petits quand je les ai ramenés chez moi, au chaud dans un carton dans la baignoire sous laquelle passait le chauffage.
Puis avec mes bons soins, ils ont vite pris du volume. C'était d'ailleurs impressionnant de les voir grandir et grossir si vite.
Trop mignons avec leurs petites plumes sur le bout des ailes.
Après, ils ont migré dans la véranda. Ils devenaient de plus en plus gros.
Ils ont passé une période ingrate, ne ressemblant plus à des poussins, ni à des poulettes.
Plutôt à des vélocyraptore (comme dans jurassique park), voraces, avec une espèce de crête pas finie sur la tête et des plumes bizarres.
Mais ils restaient mes petits poussins, mignons, guettant ma venue pour se précipiter vers moi, me suivant partout.
Ils s'appelaient Doraso et Dyomède....Oui, je sais on a les références que l'on peut (des poules avec des noms de footballeurs, c'est original ! Non ??)
Quand ils ont été plus grands, ils ont eu droit au jardin, dans un petit enclos.
Elles avaient deux caractères différents. L'une restait un peu farouche, stressée par rien. Se laissant peu toucher.
Par contre, l'autre était très sociable. Elle se mettait sur mes genoux pour se faire caresser. Elle restait là endormie comme un chat. Elle aimait vraiment les caresses.
Elles restaient tout le temps ensemble, la farouche suivait la sociable
Moi, je trouvais ça génial, mes deux petites poulettes rousses qui me suivaient partout..
Mais l'histoire finit mal, un soir ayant tardé à les rentrer (ne jamais remettre à plus tard, ce que l'on peut faire tout de suite !!!!) ; je n'ai trouvé que quelques plumes et du sang sur le grillage de leur enclos.
Un renard était passé par là (j'habitais à l'époque en banlieue parisienne, mais à côté d'une forêt).
Il est rentré dans le jardin et il est reparti avec mes poulettes.
J'ai été très triste, et pendant longtemps. C'était terrible...
Pour me consoler, je me disais que j'avais de la chance d'avoir vécue, cette aventure.
Avec mes deux tit poussins devenues de belles poulettes.
Je regrette de les avoir perdues si vite.