Echéances

Beurk, je ne me sens pas bien ce matin. J'ai même pleuré, un peu, mais quand même.

En fait je suis DEGOUTEE comme disent les jeunes.

Hier nous avons vu le Gentil Doc FIV, il est vraiment gentil, hier il avait un rhume, le pauvre.

Et puis l'étudiante, se souvenait nous avoir déjà vu. Sympa, elle aussi. Bon elle consulte souvent son PAD

je ne sais pas si c'est pour réviser ces cours de biologie, ou pour enregistrer des éléments essentiels de notre dossier, ou parce-qu'elle est sur un super coup sur Meetic, et qu'il faut qu'elle reste connectée. Mais sympa, douce, lui aussi d'ailleurs. Il m'a souvent dit hier, ne vous inquiétez pas, nous sommes là, tout va bien se passer.

OUI, c'est gentil, mais le mois de juin, ça fait TROP LOIN pour moi, M'sieur.

ON pourrais pas accélerer, les choses, car je ne sais pas si je vais réussir à gérer cette INTERMINABLE attente.

NON on peut pas, à cause du déménagement, qu'il me dit, mais je ne déménage pas moi, m'sieur.

Mais non patate, c'est eux qui viennent de déménager. BON je sais que c'est une excuse bidon.

QUe le vrai motif, c'est que nous somme dans le service public et que donc, il y a du monde au portillon. C'est normal, je comprend, mais une partie de mon corps, de mon esprit hurle à l'injustice. " 10 ans que j'attend, gentil doc, JE N'EN PEUX PLUS, PLUS, PLUS"

Je pense vraiment, que ce n'est pas mon âge qui me pose problème, mais bien ces 10 longues années, à espèrer, souffrir, attendre, attendre, attendre. ARGHHHH, c'est dur, dur, dur.

Hier soir dur de s'endormir, avec cette (belle) échéance du joli mois de juin, la semaine de l'été pour ponctionner mes ovocytes et mélanger le tout avec les spermato de mon chéri. Mais juin, c'est dans 6 MOIS, en plus comme une gourde, j'ai dis au mois de novembre quand j'ai téléphoné, bah fin juin.

Comme une gourde, pourquoi, j'ai pas dis début juin, voir fin mai ou début avril.

Alors ce matin, j'ai téléphoné à la Sage-Femme FIVETTE (c'est pas son vrai nom, mais c'est comme ça qu'ils se nomment entre eux). J'ai arghhh, c'est trop loin, juin, je voudrais plus tôt. Elle a dis gentilement (c'est déjà ça, c'est important la gentilesse), non c'est pas possible, c'est complet. J'inscris les dames pour le mois de juillet, maintenant.  ARGGGGHHHHH, trop envie de pleurer. J'ai dis ok, j'ai posé des questions aussi que mon cerveaux à deux neurones face au Gentil Doc FIV, n'a pas pu poser hier.

Ne rien faire avant mars, Ok m'Dame FIVETTE

Faut dire qu'avant j'avais passé du temps, sur le net pour trouver une solution. Je ne me sens pas de venir à Paris pour payer à prix d'or, des doc Parigot pleins aux As. Pas envie de faire le voyage.

Puis j'ai intensifié mes recherches pour trouver une solution locale. J'ai téléphoné dans une clinique privée et j'ai demandé à la secrétaire : "Bonjour Madame, est-ce que vous faite des inséminations dans votre clinique ?" COntre toute attente elle m'a dis OUI, c'est M'Dame truc qui s'occupe de ça.

Quoi une éclaircie dans mes échéances. Quand - un  rendez-vous-  d'elle ? S.V.P. mon cerveau retrouve des couleurs.

Elle me dit le 9 février, AHHHHHH c'est bien ça, mais vous étez sur qu'il n'y a pas plus tôt ? que je lui rétorque, je suis ENTIEREMENT DISPONIBLE.

"Non rien avant"

C'est bon, je prend. Je suis apaisée, mais pour combien de temps ??????

Mon escalier pour y monter et pour y descendre...