Les 15 minutes où....

............je me suis sentie comme une V.I.P de la P.M.A., c'était hier soir.

Avant-hier comme convenu, je téléphone à la doc gynéco parisienne, la secrétaire me dit qu'elle a bien reçu les derniers résultats, et qu'elle me rappelle dans l'après-midi où demain.

Rien mardi, j'attends mercredi, toujours rien.

Vers 16 h, je téléphone, la secrétaire me dit qu'elle va me rappeler avant 18 heures.

18 h 15 rien, je me dis : "tant pis demain sera un autre jour..."

18 h 25, un appel, c'est la doc parisienne en direct, qui prend le temps de me demander si je me sens mieux.

Si je pleure moins, si je me sens mieux maintenant que les choses semblent s'arranger.

Elle (tente) de me remonter le moral, en me disant que les choses sont positives, que c'est bien.

Je lui dis : "oui bof, je ne sais pas..."

Elle s'inquiète de nouveau de ma motivation, de ma volonté, de ma santé morale.

Je lui explique que j'ai un peu de mal à être enthousiaste, car je dois passer en très peu de temps par différentes situations : je ne suis pas malade, puis je suis atteinte par deux maladies que l'on garde toute sa vie et qui compromettent toutes grossesse, puis je suis toujours malade mais avec des maladie qui se font moins entendre, partir-ne pas partir.

C'est ça qui me met dans cet état de transition, où mes émotions sont mises à rudes épreuves.

Elle me demande si nous voulons partir, je dis que oui... 

Pour elle nous avons toutes nos chances et nous allons faire en sorte que cela fonctionne.

Chéri est très partant, il trouve que je ne suis pas malade.

Tout ça, très gentillement, très sincérement, et cela fait du bien de se sentir dans l'esprit d'un docteur PMA, une personne dans sa globalité.

Alors oui, sur le bord de la route, dans cette campagne baignée de chaleureuse lumière du soir,  (j'étais encore au boulot), j'ai pris note de toutes les consignes qu'elle m'a donné.

Elle voulait que je me pique avec le décapeptyl, le soir même.

Sauf que je ne l'avais pas....

Pas comme la tentative de mois de mai, où j'avais le déca depuis des semaines dans ma maison.

Je continue la pilule jusqu'à dimanche. 

Puis s'enchaine tout un tas de choses, dosages hormonaux, écho, prise des médoc....

Je lui ai dit que cela faisait du bien de l'entendre au téléphone et de savoir qu'elle allait nous suivre.

Je la remerciais pour ça.

Je suis passée juste avant la fermeture de la pharmacie du village, pour commander les médicament.

Mais moi je me sens toujours en transition entre partir et ne pas partir.

Ce midi, je me suis fais injecter ma dose de déca, par l'infirmière du village.

Il faisait beau, sur mon vélo.

Une chose de faite qui va donc en impliquer d'autres.

Me plonger dans la préparation des papiers à faire pour les remboursements.

Réserver les billets d'avion, mais cette fois je prend une assurance annulation, j'ai tellement l'impression que cela va foirer quelque part....

J'ai l'impression que je marche derrière les événements, sur mes garde, je suis le mouvement.

Mouvements animés par d'autres que moi !

Je n'y crois pas du tout, c'est dommage.

Ce soir, j'ai le ventre gonflé comme je ne l'avais pas eu depuis longtemps.

Je me demande même si je ne suis pas enceinte !!!! 

C'est dire dans quelles contradictions je nage.

De toute façon, ne suis-je pas un peu schizophrène à me préparer pour une éventuelle grossesse ? alors que j'ai deux maladies qui sont contre indiquées avec une grossesse. Je manque peut-être d'explications médicales pour me sentir moins schizo. J'ai pourtant l'impression de les avoir eu les éléments.

Alors à qui et à quoi se fier ???
Et puis le 6 octobre, je dois être à Paris pour faire une scintigraphie de ma thyroïde.

Et ça aussi avec une grossesse ce n'est pas indiqué.....

Il faudrait peut-être aussi, que je pense à prendre les trucs habituels (acide folique, vitamines, et autres gris-gris), que je ne prend plus, depuis la mi-août. 

Demain, attendre demain et vivre tout doucement.

I lo ve Paris ?????

Je suis partie samedi, et rentrée dans l'après-midi aujourd'hui...

Je suis partie "malade"?, hyperthyroïdie et Basedow, 

je suis rentrée avec une hyperthyroïdie "en phase de stabilisation" ?? et avec une Hashitoxicose, qui me ferait peut-être pencher vers l'hypothyroïdie ?? Encore malade alors ....

J'ai fais une échographie......de la thyroïde, ce matin, puis j'ai rencontré l'endocrinologue-gynécologue...

J'ai bu un bon jus d'orange avec Miss PMATOMIC, qui m'a encore (merci !!!) fait un cadeau.....

J'étais un peu trop centrée sur mes émotions trop présentes pour un oui, pour un non.

Et surtout très émue par la maternité, tout en me disant que peut-être je devrais y renoncer ???

Il faisait beau à Paris, aujourd'hui....

Je suis repartie dans ma province, avec "l'accord" de l'endocrinologue pour le don du mois d'octobre, car : "c'est une bonne nouvelle, Madame vos taux sont dans la norme, donc pas besoin de traitement, mais je vous surveille comme le lait sur le feu. Donc scintigraphie dans 15 jours et nouveaux dosages dans 3 semaines". "Pas d'opposition médicale pour le don, Moi je suis OK. Je vous souhaite un bébé."

L'échographie ne montre pas de nodule, donc pas de cancer...

Transition de phase, je me sens en transition de phase : il me faut passer par tant d'états en si peu de temps.....

Et rien ne dit que ma thyroïde reste calme...

Je prend la pilule depuis vendredi, ce matin, nous avons eu, la doc gynéco au téléphone avec l'endocrinologue. Elle a dit, que je devais continuer la pilule et je l'appelle demain.

Où vais-je m'arrêter ?? A quelle phase ??

Je suis ni là, ni ailleurs, ni au mois d'octobre, ni après, je suis en transition de phase avec mes émotions, avec mes projets professionnels, avec mon désir d'enfant.

Mais je vais aller mieux, c'est sur.
Je vais trouver le moyen d'aller mieux.
Retrouver l'espérance d'y croire......

J'ai pris un abonnement....

.........pour tenter de réduire un peu la note des allers-retours parisiens.

Aujourd'hui, de nouveau à Paris, mais pas comme une business-woman qui traine ses strass sur le bitume parisien.

Moi je porte mes classeurs de résultats sanguins, d'échographie de la thyroïde, les bleus au creux du bras, mon stress en bandoulière et les larmes jamais très loin.

Pourtant, je les sentais moins les larmes, mais là pendant et après le rendez-vous, hop toutes au balcon...

La doc était inquiète, elle m'a donné l'adresse d'une psychologue (parisienne) qui s'y connait en problèmes d'infertilité.

Moi je suis perdue.

Envie de laisser tomber, de lâcher l'affaire, de larguer les amarres loin de tout ça, de ranger l'échelle à rêves, laisser filer la ficelle (désir d'enfant) que je tiens, depuis si longtemps maintenant, presque du bout des doigts, trop longtemps.

D'après la gynéco parisienne, mes derniers dosages (fais samedi) ont diminués, ce qui est plutôt bien.

Elle souhaite que je vois avec l'endocrinologue lundi, suite à l'écho et à de  nouveaux dosages, si j'ai vécu juste un accès d'hyper, où si je suis en phase de yo-yo hyperthyroidien.

Nous avons donc parlé du protocole qui devait commencer samedi. Elle préconise, mais c'est moi qui décide, d'attendre le rendez-vous de lundi, et décider en fonction des résultats, si nous allons quand même vers le don de fin octobre où si nous reculons de plusieurs mois (au moins 2 pour elle).

Donc elle m'a prescrit une pilule à prendre au premier jour de mes règles qui ne devraient pas tarder, pour bloquer sans déca.

Si nous décidons (chéri et Moi) de partir pour le mois d'octobre, il faudra faire un dosage sanguin, pour voir où j'en suis et lancer le blocage. Elle craint le kyste si on bloque à n'importe quel moment.

Il est urgent d'attendre lundi.............

Sinon elle avait reçu d'autres dosage sanguin de la prise de sang du mois d'aout, j'ai un autre résultat positif, des anticorps (encore), mais pour que cela soit grave il faut avoir les deux gènes positif et moi (grande chanceuse que je suis), je n'en ai qu'un. C'est qui que je dois remercier ???

Mais il faudra (si grossesse) quand même contrôler et prendre un traitement.

Je suis restée assez longtemps dans son bureau et dans le bureau de la secrétaire, mais en sortant j'avais l'impression que cela n'avait pas existé, où que cela avait été très court.

Je pense que nous devons voir lundi, mais de toute façon c'est à nous de décider si nous partons où pas, où plus........

Il faudrait que je contacte la clinique pour demander à repousser, à annuler ???? Lâcher l'affaire, laisser cela à d'autres.... Je crois que là je suis vraiment fatiguée.

Edit du jeudi 22 : je suis allée à la sécurité sociale, ayant reçu une facture détaillé de la clinique par recommandé samedi et ayant vu sur le forum maia, que le centre de Vannes exigeait cette facture détaillée, et n'ayant toujours pas de nouvelle...

Bref, je vais avec ma facture détaillé, le gars à l'accueil super pas aimable, le genre chef des hautes sphères qui se trouve obligé de faire un peu de terrain, il avait même gardé son blouson et son écharpe. Il m'envoie vers un bureau.

Et là, je tombe sur une dame charmante, gentille, humaine, qui se plaint auprès de moi, du système dans lequel elle travaille, elle évoque même "son directeur qui dit que tout va bien....."

J'aime bien les gens subversifs avec les systèmes dingues....

Elle écoute mon histoire, cherche sur le fichier, ne trouve rien, se plaint du système, mais pas dans la plainte mièvre, plutôt dans la plainte revendicative.
Je sens qu'elle comprend mon désarroi, je lui parle donc de ma précédente visite et du monsieur très con.

Je lui dis que je viens pour envoyer ma facture détaillée, elle me dit s'ils ne vous l'ont toujours pas demandé, on ne vas pas leur envoyer, car sinon, ils ne vont plus rien comprendre.
Elle trouve que depuis le mois de juin, c'est long pour attribuer un remboursement. Elle se plaint du système disant que cela devait améliorer les choses et bah finalement non.....

Puis, elle fini par trouver mon dossier, et là elle me prendrait presque dans ses bras, car elle a une bonne nouvelle à m'annoncer : Nous avons été remboursé de 1579 euros sur les 3180. La loi sécurité sociale, dit qu'ils rembourse à 100% de 1500 euros.

Elle me touche le bras, me dit qu'elle espère que la prochaine fois sera la bonne.

Adorablement, simplement humaine.

Je sors de là, satisfaite de voir mes "droits" non bafoués par le système. AU moins je ne pleurerais pas pour la sécurité sociale............C'est déjà ça de pris sur ma tristesse..

Ma Vanda

     

A refleurit !!

Enfin une jolie chose dans ma vie ces derniers temps.

Ma sœur m'avait offerte une jolie Vanda pour mon anniversaire du mois d'avril.

Elle flottait dans les airs à la jardinerie, avec ces jolies fleurs violettes.
Elle me faisait de l'œil à chacune de mes visites au magasin....

Mais c'était au mois d'avril.

A la maison elle a tenue quelle que semaines, puis elle a fanée.

J'ai coupée la tige florale

Je ne pensais pas revoir ses magnifiques fleurs avant l'année prochaine, voir pas du tout car je n'étais pas sur de lui offrir les conditions adaptées à sa vie.

Puis, fin aout, j'ai vu sortir une petite tige, qui a prit de l'ampleur, pour s'allonger de jour en jour et montrer enfin 4 boutons.

 Des 4 boutons, la tige a continué à grandir, pour former 6 boutons floraux. Lorsque la première fleur a éclot, c'était la fête. Aujourd'hui, les 6 boutons forment une superbe hampe florale, que je regarde plusieurs fois par jour. Deux floraison en 6 mois ???
Depuis hier, toutes les fleurs sont ouvertes..........et c'est beau.
Ce que j'aime surtout beaucoup c'est sa couleur violette...

 

Partir et revenir

Je n'étais vraiment pas bien ce matin dans le train.

Angoissée, à fleur de pleurs.

Je ferme les yeux pour tenter de dormir un peu, et les larmes qui coulent des mes yeux fermés.

Il fait beau en Normandie, il fait beau à Paris.

Depuis des jours et des jours, je me trouve trop sensible, tournant et retournant ma vie et son futur dans ma tête.....

Envie de pleurer pour un oui et pour un non.

Me couchant en pleurant.

Avoir envie que tout cela s'arrête, impression de voir le beau projet d'un enfant s'éloigner encore un peu plus, voir s'estomper dans le brouillard les barreaux de mon échelle à rêve et en souffrir terriblement. Mais ne pas vouloir être malade..........pas ça en plus.

Envahie par une grande tristesse d'un possible renoncement................

Échographie avec un médecin simplement ordinaire, il me pose des questions sur mon parcours.

Vous le connaissez...

Il me dit : "Mais personne n'a contrôlé votre AMH ??".

Eh bah non, Msieur, ce n'est pourtant pas faute de l'avoir dit, redit et demandé.

Il dit, "c'est étrange cette différence de prise en charge entre Paris et une province si proche qu'est la Normandie".

"Taille normale de la thyroïde, mais des petits nodules dans les deux lobes, vascularisation excessive.

Hyperthyroïdie."

"Vous allez voir avec l'endo, elle va interpréter tous les résultats".

L'endocrinologue, très chaleureuse et cela fait du bien au milieu de mes difficultés.

Elle m'interroge, m'ausculte, me pèse, me tripote la thyroide, m'explique tout sur la TSH, le T4, T3.

Elle confirme donc l'hyperthyroïdie accompagnée de la maladie de Basedow.

L'hypo c'est mieux que l'hyper.

Et moi j'ai une hyper et une Basedow.

Cela touche beaucoup de monde, 1 femme sur 3 serait atteinte d'une maladie de la thyroide.

Elle est confiante pour la réussite d'un don, .......si ma thyroïde est équilibrée.

Elle pense que cela peut se calmer d'ici 6 à 8 semaines, car je ne suis pas trop atteinte.....

Pas de guérison, juste une possible rémission.

Deux options :  se voir retirer la thyroïde ou prendre un traitement.

Le traitement n'est pas bon pour le fœtus.

Elle souhaite que je fasse une nouvelle écho de la thyroïde, avec un spécialiste pour vérifier l'état, et la nature des nodules trouvés.

Elle préconise une nouvelle prise de sang, pour voir où en sont les taux.

Car depuis aout les choses ont pu évoluer dans un sens où l'autre.

Donc remonter à Paris bientôt.

Elle pense donc que nous devrions repousser un peu le don, pour avoir une thyroïde équilibrée.

Où se faire opérer de suite pour être "tranquille", sans thyroïde, mais avec un traitement à vie car en hypo définitive.....

Je souhaite attendre et rééquilibrer ma thyroïde.

La semaine prochaine, je serais de nouveau à Paris, car la gynéco parisienne a avancé notre rendez-vous.

Mercredi prochain, puis le lundi suivant je revois l'endo avec ma nouvelle écho, mes nouveaux dosages et elle proposera alors un traitement.

Il faut donc que la clinique en République Tchèque accepte de repousser notre tentative.

Aujourd'hui, j'étais très "accompagnée".....et cela m'a beaucoup soutenue........Merci à vous B. et A.

Monter encore à Paris

La doc Parisienne confirme l'hyperthyroïdie.

Elle m'a envoyé une ordonnance pour faire une nouvelle prise de sang (fait mercredi avec un gros bleu moche et une petite boule).

Elle m'a pris des rendez-vous avec des doc parisiens, pour le 15 septembre.

Un pour faire une échographie de la thyroïde, puis dans la foulée avec un endocrinologue.

Sauf que je n'ai rendez-vous, ensuite avec elle, que le 28 septembre.

Sauf que sur le protocole pour le don, je dois m'injecter le Déca le 24 septembre.

Donc les idées les plus compliquées tournent dans ma tête.

J'ai donc envoyé un mail, aujourd'hui à la doc parisienne pour savoir si elle ne pourrait pas avancer notre rendez-vous avant le 24.

Histoire de pouvoir faire sérieusement le point sur la situation.

    - Annuler notre voyage, parce que la thyroïde déconne beaucoup ?

    - Lancer le protocole, malgré la thyroïde qui peut être calmée d'ici le transfert de début novembre ?

J'aimerais vraiment qu'elle puisse me recevoir avant l'échéance du 24, où du moins m'informer de ce que je dois faire.

Car je n'ai pas du tout envie de m'injecter une bonne dose de Décap, juste pour rien.

Car je n'ai pas du tout envie de partir en R.T, juste pour rien.

Je n'ai ni les moyens psychiques, ni les moyens financiers de supporter de partir dans l'improvisation totale.

Je préfère reporter.

Nous n'avons donc pas réservé de billet d'avion, nous attendons.

Vous savez quoi, il faut attendre et attendre encore.............................

Superbe crépuscule de la fin du mois d'août au bord de la mer en Normandie...........

C'est beau la nature..........quand ça veut.

Le jour où ......

Nos poules ont pondu leurs premiers œufs.

C'était il y a deux semaines.

Le mercredi soir, je regarde dans le poulailler, pour voir si tout va bien.

J'ouvre le toit, je vois un œuf.

Surprise et contente de ce premier œuf.

Je regarde dans les niches, hop deux œufs, ce qui fait trois au total.

Je me dis sois Piou-Piou est finalement une poule, soit une poule en a fait deux, soit il y en avait déjà un hier, que je n'ai pas vu.

Je suis contente, je ne m'y attendais plus, où pas encore.

Elles rentrent dans leur 6ème mois.

Je rentre à la maison, joyeuse de ma découverte, annonçant la bonne nouvelle à Chéri.

Le lendemain, je reste à la maison pour nettoyer mon jardin, le poulailler.

Je trouve Pirouette, seule tournant autour du poulailler.

Les autres ne sont pas là, de l'autre côté du jardin.

Alors qu'ils ne se séparent jamais.

En plus elle halète beaucoup, je m'inquiète.

Il fait très chaud dehors, certes, mais je me dis qu'elle est mal, ma tite poulette.

Alors, je reste avec elle, je lui donne de l'eau fraiche.

Puis, je me dis, qu'elle va pondre un œuf, comme une évidence.

Cette poule, cherche une place dans le poulailler.

Elle rentre, elle sorte, va à droite, à gauche.

Les autres finissent par revenir.

Le Piou-Piou, rentre dans le poulailler, pour voir ce qui se passe.

Cela dure, elle ne semble trouver aucun endroits satisfaisant.

Je pars 5 minutes.

Je reviens, elle est couchée à côté d'un œuf.

Je suis toute émue par ma poulette qui vient de pondre son œuf.

Elle donne des petits coups de bec dessus.

Deux heures plus tard, c'est au tour de Capoeira, la plus grosse.

Elle s'installe dans une des petites niches, reste tranquille, halète un peu moins.

Et fini par mon montrer, un gros œuf.

Depuis elles font, un œuf chacune par jour.

Tous les matins, j'ai hâte d'ouvrir le poulailler pour voir s'il y a un œuf, où deux.

S'il n'y en a pas le matin, il y en a l'après-midi.

Avant hier, trois œufs avec la coquille toute molle, partis à la poubelle.

Hier pas d'œufs.

Ce midi, lorsque je suis rentrée, Capoeira était dans une des petites niches.
Je pense que maintenant un œuf m'y attendant.

Ce week-end, mon amie parisienne est venue, elle est repartie avec 6 œufs.

Lundi, j'ai casé le plus gros et oh....... surprise 2 jaunes d'œufs à l'intérieur.

Elles ne chantent pas lorsqu'elles ont pondu un œuf, elle ne couvent pas non plus.
Il parait que cela vient plus tard, ou pas du tout.

En tout cas, ce ne sont que des petits œufs, mais cela enchante mes journées.........

Un autre combat....

 

N'ayant pas de grand-mère travaillant dans les cosmétiques.................

N'ayant pas actuellement un travail qui me permet de vivre au dessus de mes moyens.......

N'ayant pas la possibilité de pouvoir avoir des enfants comme "TOUT LE MONDE"...........

Je comptais sur le remboursement, que la loi française permet pour une Fivdo à l'étranger.

Ayant choisit la clinique en République Tchèque, parce que c'était la moins chère.

Ayant fait toutes les demandes dans les règles de l'art, auprès de la sécurité sociale, avec les conseils de l'association Maia :

- demande d'entente préalable pour des soins (fivdo) reçus à l'étranger, en relation avec l'infertilité.

- demande d'entente préalable pour les frais de transport.

Avec courrier du doc expliquant l'infertilité et la nécessité du don, courrier de notre part.

Ayant envoyé notre dossier de demande de remboursement avec l'ensemble des documents demandés (feuilles de paie, facture de la clinique, tickets de train, d'avion, plan du traitement, cerfas S3125a, S3139c, S3140b, lettre explicative), en recommandé avec accusé de réception.

Ayant gardé un double de tous ces documents.

Nous avons attendu.

Nous avons reçu les accords (un pour moi, un pour Chéri) pour les transports à l'étranger.

Nous avons reçu le Cerfa E112, sans plus d'explication, mais qui dit entre les lignes "ok" pour la fivdo.

Nous sommes partis, nous sommes revenus, nous avons attendu.

Nous avons envoyé le dossier de demande de remboursement.

Nous avons attendu.

Au mois d'août, j'ai reçu le remboursement de la partie des frais de transport pour moi.

Nous avons attendu.........

Aujourd'hui, je suis allée à la sécu, pour savoir, pour voir, où pouvait en être notre dossier pour le remboursement des soins.

Je suis donc allée ce matin à la sécurité sociale de mon département.
J'ai bien fait car ......
J'y suis restée plus de 30 minutes

Lorsque la dame a regardé mon dossier informatique, concernant le remboursement pour les soins à Reprofit.
Dossier indiqué : "en attente.."
Puis elle dit qu'elle ne comprend pas, que les documents (le document pour le remboursement des soins, Cerfa bleu), n'est pas complet.
Qu'il n'y a rien d'indiqué, juste mon nom et numéro de sécu.
Mais rien sur la date des soins, ni la nature des soins, que "j'ai" signé par une croix !!!

Je lui sort la photocopie des documents que je leur avait envoyé, dont le fameux cerfa qui est parfaitement remplit.
Je lui reredit que j'ai tout envoyé en AR, avec l'ensemble des pièces demandées.
Elle ne comprend toujours pas !
Après un moment à se poser ces questions.
Elle dit que pourtant, j'ai reçu l'accord ??

Elle fini par aller voir un de ses collègue.

Ce messieur arrive dans le bureau, déjà pas de "bonjour".

D'emblée, il suspecte la photocopie du cerfa, disant que cela ne vas pas et qu' EN PLUS, "NOUS NE REMBOURSONS PAS CE GENRE DE CHOSE" (parlant donc du don d'ovocyte).
Je lui explique que la loi autorise ce "genre de chose", il insiste lourdement, disant que si je n'envoie pas les documents en les ayant remplit, cela ne va pas fonctionner...........

Oui, m'sieur, sauf que moi, j'ai envoyé des documents remplit.

ET que de toute façon, "ON ne rembourse pas ce genre de chose" et "puis vous dites que c'est une photocopie, mais c'est un original que vous nous montrez là". Alors c'est normal qu'il ne soit pas dans le dossier informatique..."
JE lui rerereredit qu'il tient entre les mains la photocopie du document original que je leur ai envoyé.

Donc pour lui, je n'ai pas envoyé les bonnes pièces et puis de toute façon la sécu ne rembourse pas ce genre de choses....

Bref, je sentais que cela allait mal tourner.

Une fâcheuse envie de gueuler, pourtant j'avais vu avant de rentrer leur nouvelle campagne de respect des uns des autres, "Pour mieux s'entendre..."

Je baisse la tête et je ne dis plus rien.

Ce monsieur fini par quitter la pièce.

La dame reprend son questionnement, je lui montre les documents que la MGEN nous a renvoyé, avec donc le fameux cerfa bien remplit par mes soins, signé (toujours en photocopie).

Elle fini par me montrer l'écran de son ordinateur, sur lequel apparait le cerfa que j'aurais envoyé et qui n'est pas complet...
Sauf que ce qu'elle me montre, n'est pas celui que j'ai envoyé.
Puisque ce n'est pas mon écriture, qu'aucune rubriques n'est remplit et que j'aurais signé d'une grosse croix.........
Cela me laisse sans voix.......

Je lui dit que là, il y a un problème, car ce n'est pas le document que j'ai envoyé et qu'en plus, mon dossier informatique ne contient pas les pièces demandées (facture de la clinique notamment).

Elle fini par me dire que l'on va faire une réclamation, elle fait la photocopie de tous les documents manquant.
Ce fameux cerfa bleu, la photocopie de la facture, le plan du traitement......

Je dois dire que là, c'est quand même très fort !! 

Quelqu'un n'a pas pris le soin de scanner MON CERFA, ainsi que les autres documents demandés, et en a remplit un autre en "oubliant" volontairement ou pas ??? de mettre les éléments nécessaires au remboursement.

Je trouve que c'est grave !

Maintenant il faut attendre encore