Ce soir sur Franc Inter, encore une émission sur la procréation médicalement assistée, à 19 h 20 à 20 h "Le téléphone sonne".
Je profite de cette matinée ou je vais plutôt bien pour écrire que je vais plutôt pas bien les autres jours.
Depuis deux - trois semaines c'est comme ça, trois jours qui vont mal pour un jour qui va bien.
Je suis pourtant une personne très positive, pas râleuse pour la vie quotidienne, qui prend les soucis du mieux possible, qui relativise beaucoup de chose. Mais là, je constate que je bougonne sur mon sort, que j'ai hâte que le soleil reviennent dans le ciel, alors que d'ordinaire j'accepte le ciel gris. Que je me sens mal et que je ne sais pas trop quoi faire pour inverser la vapeur et retrouver mon optimisme et ma bonne humeur.
Pourquoi, je ne vais pas bien ?
Parce que j'ai des douleurs que je n'arrive pas à associer à un truc normal, mais que j'associe plutôt à des trucs qui ne vont pas bien.
Genre, des sensations inconnues dans mon vagin, je me dis que mon col est en train de s'ouvrir et que je vais faire une fausse-couche. Et bien cette idée me tourmente beaucoup...
Je dors moins bien, car mon ventre pèse maintenant aussi la nuit, associé aux douleurs que je n'ai pas encore apprivoisées, je turbine du cerveau la nuit. Tellement, qu'hier soir, nous parlions d'aller aux urgences pour voir ce qui se passe, histoire de calmer mes inquiétudes. Hier je ne relativisait plus du tout, comme une surchauffe des mes capacités positivistes. Incapable de rien faire, ni sortir, ni s'occuper de la maison, ni parler avec des gens, ni faire la sieste pour oublier un peu tout ça......
Il faut dire que depuis dimanche, mon ventre qui devient dur à tout bout de champs, qui m'empêche de marcher tellement il est dur, m'a beaucoup miné le moral.
Je devrais pourtant aller "super bien", puisque je suis enceinte.
Justement, cela me mine encore plus de penser ça, car oui, je devrais PROFITER et être HEUREUSE, et ne pas avoir à me plaindre. Bien que je ne sois pas dans la plainte, mais dans le mal-être....
Justement je suis enceinte et j'ai peur de ne plus l'être, voilà le centre de mon mal-être, les inquiétudes étant très fortes ces derniers temps. J'ai peur de perdre ce que vis depuis quatre mois.
Je suis pourtant une dur à cuire, la douleur ne me fait pas plus peur que ça, si je sais qu'elle n'est pas synonyme de danger maximum pour nos petits.
Alors j'espère pouvoir vivre plus d'un jour en mode "je vais bien"....
Mon cactus qui a fleuri au mois de janvier.