Thés BAMP !

mardi 31 mai 2011

Voyage en PMA Internationale

 Dobry Den

Alors oui, nous sommes partis et oui nous sommes rentrés.

Entre les deux, nous avons pris la voiture, le tram, le train, le RER, l'avion, le métro autrichien, marché à pied, encore le train autrichien cette fois, pour traverser une nouvelle frontière, puis le tram tchéque, marché, pris encore le train pour Prague, marché beaucoup marché, puis le train à nouveau, le tram, le train et la frontière, le métro, l'avion, le RER, le train, le tram et enfin la voiture.

Beaucoup d'incohérences, de contradictions, de surréalisme, d'ambivalence dans ce que vous allez lire.

Une semaine que j'ai passé dans une espèce de léthargie émotionnelle, une anesthésie émotionnelle, prendre les choses telles quelles sont, ne pouvant de toute façon rien y changer. Étrangement, j'étais très calme, même dans les moments assez angoissant, où j'avais vraiment du mal à respirer, je prenais ça "tranquillement".

Et j'ai beaucoup cogité.

Je suis partie stressée de laisser mes animaux.

J'ai eu des moments d'oppression, surtout au moment des repas (angoisses ??? réactions allergiques indiquées dans les effets secondaires du provames, je penche plus pour cette option). Cette sensation était vraiment fatigante. Du mal à manger, du mal à respirer normalement.
Les moments de difficultés à respirer se sont ensuite espacés. Le jeudi, je n'avais plus cette sensation.

Et puis, le dimanche soir de notre arrivée, gros coup de blues.
Voir, regarder, croiser, toutes ces femmes, filles, qui marchaient dans les rues de Brno.
Et finir par penser, "Pourquoi ne puis-je pas avoir la chance de faire mon enfant avec mes propres gènes"
"Est-ce que c'est celle-ci, où celle-là. Elle a un trop grand nez celle-ci".
"Qu'est ce que nous allons pouvoir raconter à cet enfant (s'il vient)".
"Pourquoi partir si loin, pour faire un enfant ??"
"Qu'est-ce qui se transmet le plus, les gènes où l'éducation ?"
"Mais pourquoi elles sont toutes habillées raz des fesses ??" 
"Pourquoi, mes œufs à moi, ils sont pourris ??"
Des questions pour lesquelles, nous avions des réponses, mais qui tout d'un coup en fin de journée après voir croisés tant de femmes, devenaient obsédantes et laissaient penser qu'il faudrait peut-être renoncer, maintenant qu'il n'était pas encore trop tard !!
Donc petite discussion avec Chéri, sur le banc dans le parc.

Moi qui pensait avoir "régler" toutes les questions, depuis le temps que je les retournais dans ma tête (des années), voilà que je me retrouvais au pied du mur, avec beaucoup moins envie de sauter de l'autre côté. 

D'accord, nous ne sommes pas venu jusqu'ici pour renoncer, allez on y vas !

Lundi matin, rendez-vous à la clinique, pour que Chéri donne de sa personne. Nous venons avec nos valises, parce-que ensuite nous prenons le train pour Prague.
Il y a du monde, un couple d'américain, un couple de personnes noires qui parlent en anglais, un couple d'italien avec une petite fille de 1 ans et demi, un autre couple d'italien, un couple de français, un couple tchèque. Et des jeunes femmes seules qui viennent (je me dis que ce sont les donneuses, où alors des jeunes femmes qui viennent pour des rendez-vous perso). Je me disais pourtant, que cela serait étrange qu'ils fassent cohabiter dans une même salle d'attente les donneuses et les receveuses. Chéri me dira plus tard que du côté garçon, il a croisé des jeunes hommes seuls.

Le doc nous reçoit, après les formalités d'usage, il dit : "10 ovocytes c'est bien, mais je ne sais pas encore s'ils sont matures où non. Vous devez appeler demain pour savoir combien ont été fécondés". Après il lance des mots que je ne comprend pas : "1984, A+, brune aux yeux bleus". 
Je suis obligée de lui demander de répéter plus lentement : "1984, A+, brune aux yeux bleus".
Voilà MISS 1984A+bruneauxyeuxbleus, vient d'entrer dans notre vie. Idem que moi, sauf que moi c'est 1970A+bruneauxyeuxgrisbleus.
Moi qui pensait avoir besoin d'en savoir plus, je n'éprouve pas le besoin d'en savoir plus. Ne pas s'attacher, ne pas s'emmêler plus que ça. Garder de la distance avec ce qui est en train de se passer ??

Après l'échographie, qui montrera un endomètre moins important qu'en France. Le doc me dira : "une autre machine, un autre médecin, donne une taille différente". Oui sauf que moi, là d'un coup je flippe, mais cela passe très vite. Rassurée par ce qu'il me dit. 
7.5 mm, il dit : "au dessus de 7 c'est bon".

Et là, je me sens inutile, plus rien à faire sauf qu'attendre, j'attends Chéri. Puis nous partons.

Le mardi, nous appelons : 7 ovocytes matures, et 6 fécondés. Je trouve que cela ne fait pas beaucoup.
Moi qui me voyait déjà à la tête d'une famille de 10 enfants !!! ; - ))

Le mercredi, nous oublions de téléphoner !! Oups, ça commence bien les parents indignes !! Enfin, Chéri en père responsable, pense que nous n'avons pas téléphoner à 16 h 30. J'appelle : toujours 6 embryons, mais un seul avec le bon nombre de cellules à ce stade. Bon nous voilà bien avancé avec cette info. Je trouve que c'est con de téléphoner pour savoir ça.

Le jeudi, nous pensons à téléphoner : 3 embryons avec un seul qui contient le nombres de cellules qu'il faut à ce stade. Bon et bien là, on aurais du ne pas téléphoner, cela me fait froid dans le dos. S'il ne reste que 3 bidules à J3, il ne restera pas grand chose à J5 !!! Mais là encore, sur l'instant cela me fait mal, mais finalement cela passe vite. Je me dis on verra bien samedi. Car pas le peine de téléphoner vendredi, si vous voulez vous pouvez. Nous décidons de ne pas téléphoner, histoire de rester cool. Enfin, moi je suis calme, mais Chéri, lui stresse.

Vendredi, nous prenons le train dans l'autre sens, retour à Brno.

Samedi, rendez-vous à la clinique, sans savoir ce qui nous attends. Toujours avec nos valises, car nous repartons à Vienne ensuite.
Clinique vide, l'accueil se trouve dans une autre pièce que nous ne connaissions pas.

L'accueil est charmant, d'autant que nous disons trois mots en Tchèque.
Sont déjà là le couple d'italien avec leur petite fille. Enfin, le monsieur est seul avec sa fille, sa femme étant en salle de transfert.
Puis arrive le couple d'américain, la dame part toute de suite seule, lorsque nous ressortirons elle ne sera toujours pas là. Je me demande bien ce qu'elle faisait.
Un couple de tchèque arrive, ils voient la gynéco, puis partent en salle de transfert.
Ensuite c'est notre tour. 
Elle nous reçoit en anglais, moi qui comprend mais à qui il manque trop souvent des mots pour faire de belles phrases, je compte sur Chéri.
Elle dit que nous avons 4 embryons (donc pas les trois de jeudi).
Un qui est au stade de morula, un blastocyste et deux autres. Elle dit que c'est très bien.
Elle demande si nous voulons transférer un ou deux.
Nous disons deux.
Elle demande si j'ai assez de médicaments, qu'ils faut tous continuer. 
Elle demande si je suis en bonne santé ? "oui". Si j'ai déjà été opéré ? "non". Si je fume ? "non".
Elle nous souhaite des jumeaux.
Demande si j'ai des questions.
Je lui demande pour les piqures de gonadotrophine, que toutes les filles du forum Maia, se font en plus.
Elle me dit que ce n'est pas utile. Que la fonction progestérone est assurée par les ovules dans le vagin.
Elle dit que les femmes font les piqures par "superstition", pour être sure de mettre toutes les chances de leur côté.
A la clinique, il ne préconisent pas ça. Disant que le produit passe dans le sang, le foie et donc arrive quelque peut "éventé" pour faire son effet. Alors que les ovules sont mis à l'endroit qu'il faut.
Mais si je veux, je peux le faire. Non, je ne voulais pas le faire, j'en avais déjà parlé au doc gynéco en France qui m'avait dit la même chose. Alors je voulais m'éviter des piqures. 
"Finalement, je ne suis pas prête à tout faire, où bien suis-je en train de lutter contre les superstitions ???"

Je reste quand même avec une idée en tête sur ce sujet. Les piqures de gonadotrophine, ne permettent-elles pas de lancer au niveau global du corps un signal ? Qui permettrait ensuite à l'ensemble de mieux fonctionner. Bon je n'ai pas de réponse, peut-être il y a t-il parmi vous des qui s'y connaissent en hormonologie.
Et puis en cas de réussite ou d'échec, nous n'avons pas beaucoup de moyens de savoir ce qui a fait que cela à fonctionné ou pas. Un bon ovocyte, un bon spermato, un bon endomètre, un bon taux d'hormones, et bon coup de chance, etc.......

Retour en salle d'attente, puis une autre dame, nous accompagne en salle de transfert.
Là je me sens un peu excitée, comme si nous allions faire un grand jeu, joyeux.
Jolie salle pour se déshabiller, la dame charmante.
Je m'allonge, les pattes en l'air. Je n'aime pas cette position gynécologique et je ne voulais pas que Chéri, me voit comme ça.
Je l'avais prévenu. 
Finalement, un drap est prévu, pour mettre sur les jambes en l'air.
Musique douce, Chéri me dira ensuite qu'au moment du transfert c'était du Phil Collins.
Nous attendons  la doc que nous avons vue. 
Je tente de me décontracter du croupion le plus possible, parce que je n'aime pas du tout lorsque le spéculum cherche mon col.
Elle arrive, disant que sur l'écran nous allons voir les embryons que la biologiste prépare à côté.
Effectivement, sur l'écran en haut, je vois : 
                                Une microscopique poussière d'humanité, puis une deuxième.
La charmante dame, pose la sonde échographique sur mon ventre, pour permettre au doc de voir où elle met le cathéter. Moi je regarde les poussières d'humanité. Se détendre du croupion aussi.

La biologiste arrive, elle lance un "BONJOUR" en Français et me demande mon nom.
Ok
Voilà, sur l'écran de l'échographie, une minuscule tache blanche. La gynéco dit que ce sont nos deux poussières qui se trouvent maintenant au fond de mon utérus.
Elles vont vérifier que le cathéter est vide.
Les trois charmantes dames, nous souhaitent "bonne chance" .
Je dois rester allonger sans bouger 10 minutes.
Là je m'agite, déjà, si vite, même pas mal. 
Chéri gronde, pas bouger.
Alors j'attends, même pas émue (enfin si un peu), mais consciente de la fragilité de la situation, que nous ne  sommes qu'au début du chemin et que les épreuves sont longues et nombreuses. Alors impossible de me réjouir, impossible d'imaginer la réussite au bout du cathéter.
Ce n'est que le début de l'histoire et pour le moment, je ne peux me réjouir.
Car le dénouement est encore loin et bien incertain.

Juste profiter du fait que j'ai deux minuscules poussières d'humanité au creux de mon utérus et que j'aimerais tellement, qu'elles désirent devenir de petits humains.
Nous partons, après avoir reçu le compte rendu du traitement, payé la facture.
Hop le tram, puis le train.
Chéri porte ma valise, c'est drôle. J'ai l'impression d'être une star avec son boy à côté qui porte ses sacs.
Le train pour Vienne, puis l'hôtel allongée à ne rien faire.

Lundi soir, mail de la clinique : "pas d'embryons congelés".

Déjà l'impression que les deux poussières ne sont déjà plus là.

Y aller doucement au boulot.

Mais ne pas vouloir vivre dans du coton non plus.

Savoir qu'ils étaient vivant samedi, mais ne rien préjuger sur maintenant.
Car cela serait pitoyable, de chérir deux poussières qui ne sont déjà plus là.

Alors j'espère, tout en étant assez négative par rapport à l'issue. 

Je les aimes ces grains de pollen humain, bien avant de les avoir vue, mais ce voyage ce n'était pas "le merveilleux pays des bébés" comme je le vois si souvent écrit sur le forum. 

Juste un endroit bien loin de chez nous, qui nous donne l'opportunité de tenter d'avoir des enfants.













dimanche 29 mai 2011

Nous sommes rentrés

Juste un petit message vite fait pour remercier toutes les dames, filles, mamans, futures mamans, potentielles mamans, gonzesses, drôlesses, femmes qui passent par ici et me laissent des messages.
Dire que nous sommes revenus, ChérietMoi avec deux bidules dans l'utérus, qui j'espère irons loin.........
Les poulettes vont bien, elles gambadent actuellement dans le jardin, après une semaine d'enfermement, ce n'est pas du luxe. 
Moustit aussi qui a veillé sur ses copines.
Je viendrais plus tard raconter notre périple psycho-procréatif-touristique.

Des bises à toutes et bonne fêtes des mères à toutes les mamans, les futures mamans, les potentielles mamans, les pas encore maman, les c'est dure de devenir maman, les tendres mamans, les douces mamans.

jeudi 19 mai 2011

Tchèque Liste

















Nous n'avons jamais été aussi proche du départ.

Hier et aujourd'hui, journées spéciales, je me sens oppressée (cela faisait belle Lurette que cela ne m'étais pas arrivée) et fatiguée. Je pense que la peur de l'échec tape à l'entrée de mon cœur et de mon cerveau, peut-être aussi un effet des médocs ? Je tente de me relaxer, mais j'ai du mal.
Demain je vais essayer de faire une séance décontraction au Hammam. 
Visualisation positive, respiration ventrale, il faut que je me concentre là-dessus.

- J'ai récupéré hier, le reste de médoc, que je dois emporter (Progestérone, Provames, Aspegic, Cortisone Acide folique), à prendre jusqu'à la prise de sang et si c'est positif jusqu'à la 12ème semaine. Si c'est le cas, il faudra que je retourne à la pharmacie car je n'en aurais pas assez. Mais bon pour le moment, étape par étape.
- Réservations hôtels Vienne, Brno, Prague, Brno, Vienne Ok
- Billets avions Ok
- Chéri doit prendre les billets de train pour Paris, aujourd'hui.
- Valise faite, enfin plutôt un petit sac, je souhaite voyager LEGER, alors je prend le minimum
- Les petites poulettes, vont rester toutes seules, avec la Moustit. Le voisin va venir les voir, et vérifier que tout va bien.
- Moustit va elle aussi devoir gérer notre absence et nous de laisser nos animaux (nous n'aimons pas ça).
- Appareil photo OK
- Guide du routard (flute, il est gros, car il comprend la Hongrie, la Slovaquie, la République Tchèque).
- Mon petit carnet, où j'ai noté toutes les informations nécessaires, sur les horaires de bus, de train, les adresses des lieux où nous devons nous rendre.
- Ma pochette jaune avec le plan du traitement (dont il ne faut jamais se séparer, c'est écrit dessus ;-) ), plus tous les autres papiers de la clinique, ordonnances.
- Je prend les médoc avec moi en cabine, (dans le beau sac rouge que Chéri, m'avait rapporté de Florence),  des fois que mon sac de voyage se perde. Prendre les ordonnances aussi, des fois que les contrôleurs de la sécurité pensent que je veux détourner l'avion avec mes cachets de cortisone.

J'adore les voyages, mais là y un sacré enjeux. J'ai peur

"L'espoir appartient à la vie, c'est la vie même qui se défend"


 Édit du vendredi matin : Je ne suis plus oppressée ce matin ! Maintenant savoir pourquoi ? ça je ne saurais le dire avec précision. Peut-être le chocolat dont je me suis empiffré hier (cela faisait longtemps, alors je me suis dit : "tient c'est peut-être un manque de magnésium. Et dans le chocolat y a du magnésium !"). Peut-être mon activité intense d'hier (lavage de voiture, lavage de l'érable rouge littéralement infesté de cochenilles, sieste au soleil sur la terrasse à même le béton avec la moustit à côté, vos tendres messages).
Hier matin, j'ai gagné le remboursement de mon caddy en direct ! Pour une fois que je gagne quelque chose et mon caddy, qui n'était pas aussi gros que d'habitude (mince alors), vue que l'on part. Enfin, ils m'ont remboursé 63 euros, ce qui m'a permis de me payer une séance de hammam et le massage qui va bien. ET c'est ce matin !!!
Et puis surtout un merci collectif, à toutes les petites fées féminines qui se penche sur notre cas, pour nous apporter encouragements, conseils, tendresse, pensées, ondes positives, soutient. MERCI
J'aimerais pouvoir vous rendre ce que vous m'apportez.........................
DON et CONTRE DON, vous connaissez ??

Édition du vendredi soir : je vais me coucher, donc dernier passage sur le net, avant dimanche prochain. A moins que nous croisions un ordinateur pendant la semaine.
Encore merci à toutes, bah oui pas de présence masculine par ici, sauf Chéri qui lit de temps en temps. 
Et puis surtout, surtout "SOYONS HEUREUSES EN ATTENDANT LE BONHEUR" 

 


lundi 16 mai 2011

JE suis complétement .....................................

.............................GAGA





De mes petites poulettes.


Je ne me lasse pas d'aller les voir, et de les caresser, de les regarder vivre leur vie.

La petite blanche "PIOU-PIOU" est très indépendante, très légère, elle vole super bien, très speed.
Elle adore les vers de terre, qu'elle est toujours la première à trouver, et ne se laisse pas voler son vers de terre par les deux autres. Tout le temps en train de piailler pour sortir du poulailler, pour dire j'ai trouvé un super vers de terre où une super toile d'araignée, poulette très causante.

PIROUETTE (rousse avec des plumes noires), aime beaucoup faire de pause câlins, sur mes genoux, ma tête (une fois la semaine dernière, quand je vous dis que je suis GAGA). Elle tente de suivre Piou-Piou partout. Elle vole pas mal, mais moins loin et moins haut que Piou-Piou.

CAPOIERA, toute rousse, vole très mal, pas très costaud sur ses pattes, c'est la plus grosse. Elle est vraiment calme, elle fait aussi des pauses câlins, elle mange souvent assise.

A l'instant, elles sentent bon la menthe car elles viennent de passer une heure, à trifouiller dedans.
Maintenant le soir, elles rentrent toutes seule dans le haut du poulailler, et c'est vraiment trop chouette de les voir, toutes les trois assises à regarder dehors la nuit qui tombe.

vendredi 13 mai 2011

Actions ou Vérités 2


























Actions :

- Je gobe toujours mes médoc, mes 3 provames par jour, l'aspégic,  la cortisone, les vitamines, l'acide folique.

- Nous avons -ENFIN- réservés des chambres d'hôtels, à Viennes d'abord, puis Prague.

- Aujourd'hui, rendez-vous pour l'échographie, après 13 jours de provames, pour vérifier la taille de l'endomètre.























Vérités :

- Pour les médocs, j'ai pris le rythme, toujours des bouffées de chaleur qui me réchauffent la nuit, le jour quand elles veulent.

- En même temps, on pouvait réserver plus tard, mais ne pas le faire ne matérialisait pas notre départ.
D'autant que Chéri, n'était pas très moteur dans la chose. Et moi qui trainait du clavier pour prendre des renseignements.
Une petite discussion sur l'aspect que pouvait prendre AUSSI ce voyage, a été nécessaire.
Le prendre comme un moment de "vacances", faire les touristes, profiter du temps libre (entre le prélèvement de sperme du lundi et le transfert 3 ou 5 jours après) pour prendre du bon temps. Dormir à l'hôtel, manger au restaurant; n'avoir qu'a se promener. J'ai l'impression que cela fait longtemps que cela ne nous est pas arrivés (je parle de l'hôtel et du restaurant).
S'immerger dans une autre culture (ça j'adore), voir de belles choses (il parait que Prague en regorge), les viennoiseries de Vienne, hummm.
Nous avons les réservations pour Vienne, Brno, Prague, Brno manque plus que la dernière nuit à Vienne à prendre, pour ça on verra sur place.

- Je n'étais pas très fière allongée sur la table. Bercée par un sentiment de confiance et d'inquiétudes mêlées. J'imaginais surtout une mauvaise nouvelle, pourtant il n'y a pas de raison objective. J'ai frôlé la "non-échographie". Car l'appareil ne voulait pas fonctionner. Le doc s'agaçait dessus, pour finir par relancer l'ordinateur, qui a mit un long moment avant de daigner afficher tout correctement.
Endomètre de 8.2 mm, avec aspect en triple ligne (je l'ai bien vue le triple ligne), ce qui est "très bien" d'après le doc.
Je vais donc envoyer ce résultat en République Tchèque.
Je lui ai demandé ce qu'il pensait des piqures de gonadotrophine (qui seraient censées favoriser la nidation), qui ne sont pas prescrites par la clinique, mais que de nombreuses filles font.
Pour lui cela ne sert à rien, car l'utrogestan remplit le même rôle.
Pour lui si l'embryon doit tenir, il tient !
Moi cela m'évite de nouvelles piqures, bon dans le même temps s'il m'avait dit "faut le faire", je l'aurais fait !
Ensuite, j'ai parlé de l'activité post-transfert. 
Ma mère, mes sœurs, ma cousine me "prennent" (par amour) la tête pour limiter au maximum, mes activités et notamment mon travail ( 16 heures de marche active par semaine et charges lourdes à transporter).
Lui dit qu'il faut rester calme pendant les premières 24 heures, mais qu'ensuite si cela doit tenir, cela tient.
L'humanité fait des millions de bébés avec des femmes qui ne savent pas qu'elles sont enceintes et qui donc continuent leurs activités, il m'a dit qu'il a des cavalières dans ses patientes, qui donc sont enceintes et font de l'équitation !!
A la fin, il m'a dit "si vous voulez je peux vous arrêter trois jours". J'ai dis non, je marcherais moins vite et je commencerais ma semaine le mardi au lieu du lundi. 

ET PUIS SI ÇA DOIT TENIR, ÇA TIENDRA !!

En sortant, je me sentais "bizarre", émue comme s'il venait de me dire que j'étais enceinte.
Non juste, l'endomètre est bon !
J'ai un peu pleuré dans ma voiture, comme par besoin d'évacuer une émotion que je n'avais pas soupçonnée, mais qui était finalement présente.

Arf on s'accroche vraiment à des "pas grand chose" dans ces histoires de Procréation Médicalement Assisté.


 


















dimanche 8 mai 2011

Mes t'ites poulettes............

....................grossissent à vue d'œil.

Là, c'était il y 4 semaines, lorsque nous les avons achetés.
Des petits poussins tout doux.


















Elles me font penser à des "bébés" : elles mangent, elles dorment, elles font caca.
Je les couchent le soir, je les lève le matin, je m'inquiète de savoir si elles ont assez à manger, si elle ont assez d'eau.
Si elles n'ont pas trop chaud, pas trop froid.
Je leur fait faire des petites promenades hors du poulailler.
Quand je suis à la maison, je vais les voir souvent pour voir si tout va bien.

Elles ont perdu leur petit duvet.
La semaine dernière, elles avaient des plumes en formation, associé au duvet.
Aujourd'hui, elles ressemblent de plus ne plus à des poulettes.
Mais elles font toujours pioupioupiou et pas encore cotcotcot.

















Bref, une vraie Mère Poule, ça je le savais déjà.























Les poulettes elles boivent beaucoup d'eau.





















Le fameux "Cul de Poule", de Miss Piou-Piou, très élégante en blanc.






























Moustit passe beaucoup de temps à "surveiller" les poulettes.
Nous avons déjà, mis en contact les poulettes et la Mouss, cette dernière est plutôt calme.
Elle les regarde, mais nous restons toujours à côté.
Car elle voudrais bien "jouer" avec ces bestioles qui font du bruit, qui bougent, qui volent.


















Elles me suivent quand j'ouvre la porte de la cage, elles se posent sur moi pour des petites pauses.
Je leur fait des caresses.
Elles se suivent partout, lorsque je les laisse se promener dans le jardin.

Elles sont trop mignonnes !!!
Elles ont une super vue.
Elles se frottent dans la terre pour se nettoyer.
Elles s'allongent pattes et ailes détendues pour prendre le soleil.
C'est vraiment chouette à voir.

mercredi 4 mai 2011

Actions ou Vérités



Il fallait bien sortir de la douceur de vivre que j'avais retrouvée depuis quelques mois.

Sortir du gentil équilibre qui était redevenu mien et dont je profitais bien.

Déjà le Décapeptyl du début avril, m'avait "offert" : saignements pendant plus de 15 jours, bouffées de chaleurs nocturnes qui réveillent, retour des questions à la con "le produit a-t-il bien agit ? Suis-je bloquée ? Pourquoi je saigne pendant si longtemps ??, Est-ce bien raisonnable de partir si loin, pour tenter d'être enceinte ?? Est-ce le moment ?? Le don d'ovocyte et le lot de questions qui vont avec .....".


Alors ACTIONS : Ce matin gobage de ma dose de médoc : 
- Cortisone 5 mg (je ne sais même pas à quoi cela sert !)
- Provames 2 mg (endomètre si tu m'entend !)
- Aspégic nourrisson (avaler de l'aspégic nourrisson pour espérer en porter un dans ses bras, c'est quasi mystique comme expérience !)
- Acide Folique (celui là depuis le temps que je me l'avale, je devrais avoir des actions chez le fabricant)
- Bétaselen (les fameuses vitamines que je prend depuis un moment aussi)
- Toco 500 (que je me suis résignée à prendre récemment, un espèce d'élan de superstition, va savoir !)


Et puis aussi VÉRITÉS : 
Bref certains et certaines me dirons : " Mais pourquoi tu te plains, tu as la chance de pouvoir faire cette tentative de reproduction, etc ".
Oui, je sais j'ai de la chance de pouvoir faire cela, j'ai la chance de pouvoir tenter de vivre la réimplantation d'un embryon, j'ai la chance de partir bientôt loin pour vivre ça, j'ai la chance qu'une charmante dame, donne un peu d'elle-même, pour ce beau projet d'être parent.
Mais ça c'est le bon côté de la médaille, il y a donc l'autre côté.........Le mauvais, le sombre, celui qui pose trop de questions sans réponse.

Quand tu lis la liste de tous les mauvais effets de ces produits, ça calme !! 
Surtout quand tu es en bonne santé.

Alors oui, j'ai le début du traitement vers le transfert, GROGNON, INQUIET ??, sans doute cela va-t-il passer .
Sans doute une résurgence de mon MOI qui va bien, qui s'insurge contre mon MOI PROCREATIF qui va mal !!!!

Et puis commencer ce traitement, cela veut dire QU'ON Y VA et donc que l'on peut se planter grave !!!
Avec Espoir au fond des chaussettes, Estime de soi en berne, Argent partis en pipis négatifs, Prise de têtes avec les milliards de questions négatives qui seront présentes en cas d'échec, Temps qui redeviendra mon ennemi.

Oui je sais cela peut aussi réussir, mais là j'y crois pas trop.

Finalement, l'échéance n'était-elle pas mieux que sa possible réalisation ??? C'est ce que j'en suis à me demander aujourd'hui. Tant que le point au loin était là, ma vie était douce. Maintenant qu'il se rapproche, ma vie s'inquiète.
Un peu comme l'on à 20 ans et que l'on se dit : "quand je serais plus vieille, j'aurais des enfants".
La perspective qu'un jour..., cela nous rassure et nous rend heureuse. Oui mais, parfois la réalité décide de faire autrement.


Mais sinon ça va quand même, je suis juste au bord du précipice, je regarde au fond et je me dis que je n'aimerais vraiment pas y tomber. Le décor autour est joli, alors je voudrais en profiter le plus possible et éviter le fond du trou (qui est bien moche lui).

























Des bises pleines de soleil à tous

dimanche 1 mai 2011

Doux mois de Mai