Thés BAMP !

jeudi 14 mars 2013

Olivennes


J'étais un peu "fâchée" avec le Professeur (!?), suite à la lecture d'un article présentant son nouveau livre.
Article lu dans une revue à la con, sensée être pour les parents.....
Des propos caricaturaux sur l'AMP, avec des exemples bien racoleurs, comme le couple de femmes de 53 ans qui vient avec un donneur de 65 ans....
Bref, je trouvais que ces propos étaient vraiment pas intéressants.
J'étais fachée.

Ce soir, je suis en train de préparer les biberons de mes enfants, la radio est allumée.
Le "téléphone sonne" c'est le titre de l'émission sur France inter.
J'entends AMP, Olivennes, ....

Je rapatrie mes enfants dans la cuisine, je monte le son, je dis à Chéri que nous devons écouter.
Je suis inquiète de ce que je vais entendre.
Et bien non, les propos ont été courts mais tout à fait dans le bon sens.

Olivennes a notamment dit concernant la circulaire, qu'ils étaient en pourparlers avec le ministère pour mettre fin à cette méprise. Qu'il était là pour aider les couples, mais vue la situation très dégradée de l'AMP en France, et notamment le don d'ovocyte, il conseillait et accompagnait des couples vers le don d'ovocyte à l'étranger. S'il devait être condamné qu'il le soit....

Environ 300 dons en France et 15000 à l'étranger.....

Alors pour une fois que les propos tenues sur l'AMP sont intéressants, il faut aller écouter ça.

http://www.franceinter.fr/emission-le-telephone-sonne-la-medecine-procreative

Je suis moins fâchée avec Mister Olivennes......

mercredi 6 mars 2013

Je milite, Tu milites, Nous militons



Mais d'abord, je te rencontre, tu me rencontres, nous nous rencontrons........et c'était vachement bien.
Trop court à mon goût,comme toujours, mais il fallait bien rentrer à la maison et comme la maison ce n'était pas la porte d'à côté, j'ai laissé en fin de journée, certaines de ces dames au bistrot et j'ai repris mon train.
Sans les bananes plantain de Bounty-Caramel, dommage j'avais faim............une fois arrivée dans mon train et ces trois heures de voyage.
Je suis ravie de vous avoir rencontré Mesdames et Mesdames, même si le thème de notre rencontre est très douloureux, j'ai trouvé qu'il y avait de l'énergie, de la colère, de la détermination, du courage, de la ténacité, de l'enthousiasme, de la poésie, de la douceur, de l'émotion, de la tendresse (Mirabelle désolée si je t'ai serré un peu fort, alors que nous ne nous étions jamais vue, mais les femmes enceintes après tant de souffrances et tant de temps, cela m'émeut beaucoup et puis nous nous étions tellement parlé au téléphone pendant les moments difficiles et ceux plus doux aussi.), d'ailleurs je vous aurais bien toutes serrées dans mes bras.

Il faut évidemment recommencer, ça fait du bien de partager les joies et les douleurs, les informations et les trucs dans les pochons en plastique léopard, les mots doux et les mots durs, les espoirs et les désespoirs, les perspectives et les impasses, les choses qui n'ont rien à voir et celles en pleins dans le sujet.............

Douze nous étions douze, un peu nous aurions pu refaire la Cène, version féminine, mais si vous savez, celle avec ce gars né par l'opération du saint esprit et ses deux papas, bon sa maman aussi, mais on ne sait pas trop ce qu'elle a fait dans l'histoire.... En tout cas 12 c'est bien pour une première rencontre.

Nous avons pensés à celles qui n'étaient pas avec nous, celles qui auraient voulus être là.

J'avais apporté des graines de fleurs, mais je n'ai osé en donner qu'à Kaymet et à Odile.
Je voulais faire plus de photos, mais je ne voulais pas gêner ses dames, alors je n'ai que des photos sans visage.


























Alors oui, nous avons refait le monde, surtout celui de la PMA, tel que nous aimerions qu'il soit, tel qu'il n'est pas.
J'ai prêché pour ma paroisse, celle de la fin du paradigme français : l'anonymat, concernant les dons de gamètes.
Mais ma paroisse est copine avec d'autres paroisses, comme celle de la gpa, des fiv intra-conjugale, des iac, des fiv avec dons. 
Bref ma paroisse est incluse dans la grande paroisse de la PMA française.
J'ai prêché pour que nous ne nous laissions pas faire, que nous soyons entendues et prises en compte.

Lisez Irène Théry...............

Je ne sais pas d'où sortent toutes ces références religieuses, je ne suis pourtant pas du genre...
Peut-être l'effet confrérie, confrérie des femmes infertiles ou accompagnées d'homme infertile ! 

Moi ce genre de réunion, de rassemblement, cela me donne des envies d'actions. 
Enfin, des envies d'action j'en avais déjà avant. C'est ce que j'étais venue dire aux filles présentes : 
"Faut se bouger, si on veut être entendues".

J'ai re-adhéré à l'association Maia, en proposant mes services pour FAIRE quelque chose. 
Je les ai aussi interpellés sur le fait qu'ils étaient inaudible pour le public averti que nous sommes lors des derniers débats autour de la pma, ne parlons même pas du public non averti !! Quelles étaient les choses qu'ils faisaient pour porter la parole des personnes infertiles auprès des politiciens ? J'ai eu des réponses des membres du CA de Maia, aucune des autres personnes qui fréquentes le forum..........

Alors je me lance dans le militantisme actif, je veux rencontrer mon parlementaire de chez moi, ici, pour lui causer entre 4 yeux des "soucis" que rencontrent les personnes infertiles en France et la nécessité de faire évoluer les lois de bioéthiques relatives aux dons de gamètes.

Je milite pour une prise en charge vraiment co-partagée entre les patients et les médecins pma, échanges réels d'informations.

Je milite pour une harmonisation des pratiques, par le haut, entre les différents centres en France.

Je milite pour que des économies soient faite en pma, économies de temps et d'argent, pour les patients et pour la sécurité sociale. Il faudrait que tous les examens, actuellement connus (bilan sanguin complet, vérification de l'endomètre, etc..) soient réalisés en amont du parcours, et pas en dernière intention, une fois que les patients ont enchainé les "4 fiv sécu" officielles, qu'ils ont engloutis des tonnes de médicaments inutiles pour ce qu'ils avaient, perdu toute estime procréative et plus d'eux-même, perdu toutes relations familiales, sociales, amicales pour cause d'infertilité. Pour sortir de l'infertilité inexpliquée et c'est la faute à pas de chance.

Je milite pour que les lois de bioéthiques qui définissent, pensent, gères la Procréation Médicalement Assistée en France (fiv, gpa, fiv-do, iac, iad)  se construisent sur un nouveau paradigme, tel que le propose Irène Thèry dans son livre. Passer du dogme du "Ni vu ni connu", à une nouvelle manière d'envisager positivement les dons de gamètes, ce qu'elle nomme le modèle de "Responsabilité".

Je milite pour que mes enfants puissent avoir la possibilité s'ils en ont besoin un jour, s'ils en ont le désir d'avoir des informations sur la femme qui a donné un jour ses ovocytes pour que nous puissions ÊTRE NOTRE FAMILLE, pour que nous puissions ÊTRE LEUR PARENT et qu'ils soient NOS ENFANTS.

Car ne l'oublions pas, les gens qui s'engagent de gré et/ou de force dans la procréation médicalement assistée, le font car ils veulent ETRE PARENTS, ils veulent AVOIR des ENFANTS. Et pas par lubie, mais parce qu'ils ont ce désir de parentalité ancré en eux.

Cela reste quand même un merveilleux projet.

jeudi 28 février 2013

Les gynécologues se bougent ?





Voici un communiqué de presse paru aujourd'hui. Il émane de l'ordre des médecins.
A apporter à vos médecins réticents...........
J'ai trouvé cette info, sur le forum Maia.

http://www.newspress.fr/Communique_FR_263292_228.aspx

J'ai fait une copie du texte, que vous pouvez trouver en cliquant sur le lien au-dessus aussi.

La PMA à l'étranger - Don d'ovocytes

La Direction générale de la santé a attiré l'attention sur l'augmentation du nombre de couples résidant en France qui se rendent à l'étranger en vue de bénéficier d'une assistance médicale à la procréation, avec don d'ovocytes.

Certes les législations des pays européens sont disparates, voire contradictoires.

Un travail de réflexion entre pays européens afin d'établir des règles communes sur les indications, l'utilisation et les bonnes pratiques liées à l'assistance médicale à la procréation et au don d'ovocytes a été initié par l'agence de biomédecine.

Le CNOM émet le voeu d'une solution européenne rapide.

Cependant, par le rappel à une disposition pénale (article 511-9 du code pénal) et susceptible d'évoluer rapidement, le CNOM ne peut accepter une stigmatisation des praticiens Il souhaite engager une réflexion sur l'éthique et la déontologie qui animent les médecins notamment gynécologues obstétriciens dans leur prise en charge des patients et des couples en souffrance d'infertilité et même plus largement en demande d'enfants.
Le CNOM en appelle aux autorités pour être entendu au moment où le débat sociétal sur la PMA et plus largement la famille ne manquera pas d'impacter l'exercice des médecins. Le CNOM souligne sa confiance en ces praticiens dans leur exercice quotidien sur ce sujet si difficile et si sensible qu'est le mal-être, la pathologie du couple et le devenir de l'enfant.
Le CNOM s'indigne sur la pratique de l'amalgame notamment médiatique de l'ensemble de la profession avec l'exercice délictueux de quelques-uns dans un réseau commercial, voire financier de marchandisation du corps humain, au mépris des règles déontologiques. Le CNOM indique que de tels faits, s'ils s'avèrent réels et prouvés, ne manqueraient pas d'être soumis aux instances disciplinaires pour peu que les autorités l'en informent, cas par cas.

lundi 18 février 2013

Mes ascendants et mes descendants


 























"Mes enfants"
"Mes bébés"
"Mes petits, mes tout petits, déjà grands"
"Mon fils, Ma fille"
"Mes bébés d'Amour".
"Ma Petite Souris, Mon Gros Chaton"
"Mes doux, Mes tendres"
"Mes amours"
"Mon Calme et Ma Tempête"
"Ma Pounette, Mon bigorneau"
"Mes beaux bébés d'amour"
"Mes trésors"
"Ma sensible, Mon rigolo"
"Mes enfants, nos enfants"


Tout ça je le dis, car je le pense naturellement, sans arrière-pensées.

Pourtant il y a des mots que je ne peux pas dire, que je ne peux pas penser, ou lorsqu'ils sont dit, se bloquent dans mon esprit.

Cela concerne surtout le rapport à mes ascendants et donc à mes descendants. Les ressemblances, les comparaisons, tout ce que les gens disent pour affilier un enfant à sa parenté.

Par exemple, quand je pense à mes enfants et à ma mère, à ma grand-mère ou à mon grand-père, il y a comme un hiatus qui se forme dans mon esprit, un saut, une évidence qui ne l'est pas, une juxtaposition impossible, un point douloureux. Un inconfort psychique passager qu'il ne faut pas laisser s'installer.

Mes enfants sont bien mes enfants, mais ma mère et mes grand-parents ne sont pas leur ascendants.
Socialement, affectivement, oui, mais génétiquement non.
Je ne peux pas faire semblant, mon esprit ne peut pas, il pense et il bloque l'information.

Il y a des choses ordinaires, que des parents ordinaires, disent et pensent sur leurs enfants issus de leur propres gamètes. "Oh t'as vu il fait comme tonton Raymond ! Regarde comme ta fille ressemble à Mamie Renée, là c'est flagrant elle se gratte la tête pareil. Ton fils est vraiment doué pour le piano, comme ta mère. Oh ce petit est magnifique, il a les yeux de son père, le nez de sa mère, les dents de son grand-père, les oreilles de sa grand-mère". Bon vous voyez le genre de choses que les gens pensent sur leur gosses. Mais ces choses là, coincent chez moi. Je n'y pense pas tout le temps,non plus, mais quand l'idée arrive à mon cerveau, l'inconfort se manifeste.

Je ne peux pas dire : "Tiens mon fils, il va être costaud comme mon grand-père, il a les mains aussi larges". Je ne peux pas dire ça, je le pense et aussitôt mon esprit dit : "Non ce n'est pas à TON grand-père que TON fils ressemble, ce n'est pas possible". 
Où quand son papa dit à notre fille : "Tu aura les même cheveux que maman quand tu sera grande, ma fille !". Ce n'est pas le mot maman qui coince, parce que je me pense comme leur maman, JE SUIS leur maman ; c'est : "les mêmes cheveux". J'aimerais bien que ma fille ait les mêmes cheveux que moi, ou pas d'ailleurs, mais je sais qu'elle ne peut pas AVOIR les mêmes que moi. Ce sont des détails, je sais, mais je ne peux pas faire semblant qu'ils passent sans rien faire dans mon cerveau. Ils laissent une trace, un inconfort, cela ne coule pas de source.............................

Je vois que lorsque je pense à leurs grands-parents et arrières-grands parents paternel, mes pensées sont fluides, sans bug, c'est évident, ce sont leur grands-parents et ce sont leur petits enfants..........

Je me dis que quelque part, il y a des générations d'hommes et de femmes qui ont existé, qui existent pour que nos deux enfants soient arrivés jusqu'à nous. Des hommes et des femmes que je ne connais pas, qui ne sont ni ma grand-mère, ni mon grand-père.

Mes enfants sont mes enfants, c'est évident, simple, logique. Mais ils sont mes enfants grâce aux gènes d'une autre femme et cela induit que parfois mon esprit "coince" sur certaines pensées, certains mots.

Sur les conseils de Carine, j'ai reçu il y a un mois, le livre pour enfants écrit par Serge Tisseron, qui parle des différentes techniques de procréation médicalement assistée, nous l'avons déjà regardé avec les bébés, mais ils avaient 5 mois. 
Nous avons reçu le livre de l'association Maia, qui ne parle que du don d'ovocyte.
Je trouve que le livre de Serge Tisseron est très complet, il parle des couples hétéro et homo, avec de jolis dessins pour les enfants.
Celui concernant le don d'ovocyte est très simple, court, direct.

Nous allons devoir parler de tout ça, tous les 4.  
Parler de vous deux, de nous deux et d'elle.........
Ainsi les hiatus retourneront s'occuper de leurs voyelles et laisseront tranquille la structure psychique de ma parenté  !!
















mercredi 13 février 2013

Des mots sur le don, l'anonymat, la bioéthique -Irène Théry


Oyé, oyé, oyé, oyé, les gens !!!

Élevons les débat, élargissons nos idées, enfin surtout les idées des autres ceux qui pensent petit, qui pensent étriqués, qui pensent conservatisme obsolète.

Lisez, faite lire, diffusez, parlez d'Irène Thèry, sociologue de son état, qui a écrit un livre, entre autre :
"Des humains comme les autres. Bioéthique, anonymat et genre du don". Éditions de l'école des hautes études en sciences sociales. 2010

Un livre F O R MI D A BL E.

Rien que les douze premières pages de l'introduction, j'avais envie de crier : "Vive Irène Théry", si je pouvais je vous mettrais ici les mots contenus dans cette introduction, c'est juste, c'est intéressant, c'est innovant, c'est intelligent. Lisez-le................

Elle parle d'un point de vu socio-historique, et socio-anthropologique de la question de la bioéthique, de la pma, du don de gamètes, de la parenté, de la filiation, des évolutions sociales, politiques, passées et celles qu'il faudrait mettre en place de façon nécessaires.
Son travail d'un point de vue historique est édifiant. Le don de sperme ayant été mis en place sur l'exemple du don de sang et cela a induit tout un tas de mauvaises choses pour les enfants : "Il y a quarante ans, au début de la cryoconservation du sperme - et pour des raisons que nous analyserons dans le prochain chapitre en les resituant dans leur contexte sociohistorique -, s'est répandue en France une confusion conceptuelle et morale majeure : assimiler ces deux sortes de don sous l'égide de la notion "don d'éléments du corps humain", assimilation que défend encore aujourd'hui l'Académie de médecine. Cependant, de nombreux médecins français ne suivent plus celle-ci sur ce terrain et insistent désormais sur la spécificité radicale du don en AMP. En effet, il est facile de voir que la conséquence immédiate de ce changement de perspective est l'attention accordée à l'enfant, autrement dit à celui qui fut par définition "le grand oublié" de la perspective médicale assimilant don de gamète et don du sang, et qui n'est pas moins oublié des analyses de sciences sociales centrées sur la seule relation donneurs/receveurs", page 46

Son étude comparative entre différents pays l'est tout autant, au détriment du modèle français. Laissant dans l'ombre, les donneurs, retirant aux enfants nés d'un don, la possibilité de savoir des choses sur le ou la donneuse. Elle place l'enfant au centre des nécessaires évolutions du législatif et donc des représentations sociales liées aux évolutions des techniques de procréation.

Elle propose plusieurs thèses très intéressantes, sur le don d'engendrement (qui englobe dons de sperme, d'ovocyte, d'embryons, gpa)
Passer du don (de sperme) "ni vu, ni connu" au don d'engendrement en "responsabilité".
De la  nécessité de penser le débat autour de trois acteurs essentiels :
- les parents-receveurs
- les donneurs d'engendrement
- les enfants nés du don.

Elle théorise très bien aussi la nécessité de sortir de l'anonymat, en expliquant ce qui a engendré la mise en place et surtout le maintien de cette idée : le don anonyme.
J'étais, bien avant d'avoir lu son livre, totalement pour que mes enfants puissent s'ils le désirent un jour, pouvoir savoir qui est la femme qui a donné un jour ses ovocytes qui nous ont permis de devenir leur parent et eux nos enfant !!!!!!!!!!!!

Elle préconise de sortir du principe de rivalité (parents-donneurs fantômes) pour un principe de complémentarité qui reconnait à tous et aux yeux de tous l'acte positif qu'est un don. Tout cela (et bien plus encore à découvrir dans ce livre) pour le bien et la reconnaissance des droits des enfants nés grâce à un don d'engendrement.

Son travail sur la parenté et la filiation est très intéressant.

Bref, je suis enchantée d'avoir trouvé ce livre (Ehh ! LARA, tu vois j'ai du temps maintenant pour lire des livres !!!), cela me nettoie le cerveau, les oreilles et les idées, suite à toutes les conneries que nous avons pu lire, entendre autour de la pma, du don. Et en plus ce n'est pas fini, car les prochaines discussions prévues en septembre sur la famille, la pma nous allons en manger à toutes les sauces !!! Alors s'il vous plait lisez ce livre, envoyez-le à vos représentants politiques à l'assemblée nationale, au sénat.

J'ai un autre livre dans la même veine, Bertrand PULMAN : "Mille et une façon de faire les enfants. La révolution des méthodes de procréation". Bon dès que je l'ai lu j'en parle.

Et puis n'oubliez pas de signer la pétition CONTRE la circulaire du ministère de la santé sur le don d'ovocyte à l'étranger. Et puis celle sur le projet de réforme du congé parental..........



lundi 11 février 2013

Notre allaitement


Notre allaitement a prit fin, il y a trois semaines maintenant !!!
Je  n'ai pas pu écrire ça avant, car j'avais quelques vagues à l'âme, suite à l'amorce de cette fin. 
Vagues à l'âme que je ne souhaitais pas alimenter en y consacrant des mots. 

Presque 7 mois d'allaitement avec mes deux petits.

Nous avions pourtant "mal" commencé, "obligés" que nous avons été par le personnel de l'hôpital de donner du lait industriel à nos petits en plus de mon lait.
Sans que je ne sache vraiment pourquoi aujourd'hui encore.

Car si je regarde l'exemple de NAT (qui n'a pas de blog, mais qui laissait souvent des messages ici et ailleurs et qui a mit au monde le 14 janvier deux petites filles). Deux petites filles d'un poids inférieur à celui de mes deux petits à moi, né(e)s tous les 4 en très bonne santé. Elles ont commencé leur allaitement avec le lait des seins de NAT exclusivement, car la maternité prône l'allaitement maternel !!! Comme quoi d'une maternité à une autre les préconisations sont bien différentes. Pour moi, qui était un peu à l'ouest, physiquement, au moment de la naissance et les jours qui ont suivi, je regretterais toujours ce début manqué.......

Alors voilà, mes vagues à l'âme de lait maternel, lait qui ne coulera plus, ne devait pas venir ternir tout le reste. La relation entre moi et mes enfants, ne se construit pas que sur cette seule alimentation lactée prise à mes seins, bien au contraire.
Mais voir se finir l'allaitement, c'est quand voir une page de ma maternité se tourner et se tourner définitivement, sachant que je ne peux pas avoir d'autres enfants.
Donc j'ai essayé de ne pas trop y penser.

Nous sommes passés du sein donné systématiquement avant chaque repas et aux moments nécessaires pour les bébés (se calmer, s'endormir) jusqu'à la mi-novembre ; aux seins donnés aux moments nécessaires (pour s'endormir, pour se calmer). Puis à partir du mois de décembre, nous avons gardé le sein donné seulement au réveil du matin et cela jusqu'à deux semaines avant la fin du mois de janvier.

Je me disais que c'était bien aussi que cet allaitement se termine en douceur au rythme de mes enfants. 
Rythmes différents.

Ma fille avait commencé à refuser de prendre le sein en journée. 
Au réveil oui, mais dans la journée cette grande-petite-bébé ne voulait plus prendre le sein.
Cela avait commencé vers la fin du mois de novembre, elle n'avait plus besoin du sein et du lait qui en coule, pour s'endormir au moment des siestes, pour se calmer, ni pour s'endormir le soir. 
Cette fin du sein en journée, a coïncidé avec ses nuits sans réveils............
Elle avait 4 mois et demi.

Mon fils qui faisait ses nuits depuis ses trois mois et demi, mais il continuait à réclamer le sein en journée, pour s'endormir aux moments des siestes, pour s'endormir le soir, pour se calmer. Puis, le sein de la journée a été remplacé par d'autres choses, plus de jeux, plus d'interactions entre nous, plus de découvertes à l'extérieur de notre cercle. Il dormait bien la nuit, mais il avait encore besoin des seins de sa mère pendant la journée. 

Décembre et janvier, ont donc été le temps du sein seulement le matin pour mes deux enfants.

Ma fille a mit un terme au sein du matin avant mon fils. Je continuais a leur donner au réveil, mais elle avait des trucs beaucoup plus intéressant à faire à ce moment là. Comme regarder par la fenêtre le vent qui fait bouger les branches des arbres, voir ce que faisait Moustit le chat, toucher son frère assis sur le genoux d'en face. Donc pendant une semaine mon fils prenait encore le sein, pendant que ma fille ne le prenait plus.
Puis j'ai sauté deux jours sans leur proposer, moment d'intensification de mes vagues à l'âme lactées........
Puis j'ai redonné deux jours ou trois matin de suite, proposant à ma fille qui refusait toujours et mon fils qui prenait de moins en moins longtemps.

Puis je me suis dit qu'il fallait stopper, que nous faisions tout un tas d'autres choses tout aussi maternantes, enrichissantes.

Trois semaines sont passées maintenant, mes petits ont commencé leur 7ème mois, il y a huit jours maintenant.
J'ai tenté de ne pas trop y penser. Mes petits sont passés à autre chose bien plus vite que moi.

J'aurais beaucoup aimé ne leur donner que mon lait, pendant ces 7 mois, c'était mon objectif.
Je suis totalement ravie, enchantée, d'avoir pu allaiter un peu, mes petits...........une belle chose.
Mais nous avons du partager avec le lait industriel, c'est un très grand regret que je ne veux pas trop alimenter non plus, car je vis de si belles choses avec mes petits. 
Le temps passe à une vitesse folle.
Des pages qui se tournent, d'autres qui s'ouvrent, la vie qui avance................























P.S. : Au début du mois de janvier, j'ai été un peu malade, d'une maladie qui nécessite de prendre le fameux médicament, prescrit à toutes les mamans angoissées qui pensent ne pas avoir assez de lait, mais qui n'est pas prévu pour ça à la base. Médicament, que je n'ai jamais voulu prendre. Bien là, c'était l'occasion de le prendre, pendant deux jours et j'ai constaté que mon lait, qui ne coulait plus sur le sein non tété, s'est remis à couler, pendant qu'un de mes enfants tétait l'autre sein. Donc.......... voilà, l'effet secondaire "d'écoulement de lait" j'ai pu le constater à mon niveau.

mercredi 6 février 2013

Des mots sur la pma


Hier midi, j'écoutais ma radio, entre deux changes de bébés, j'entends : "Pma, don d'ovocytes, circulaire ministérielle, gynécologues, menaces, amendes, sanctions, cliniques à l'étranger"......... 
Alors c'est un peu la goutte d'eau qui fait déborder mon vase pma.
J'ose espérer que les médecins pma vont se bouger pour ne pas laisser passer ça, pour dire haut et fort ce qu'est le quotidien de leur travail, des couples, des femmes qui souffrent, qui cherchent des solutions, qui sont confrontés à l'hypocrisie du système français. Qu'ils ne sont pas que des gens avides d'argent, mais bien aussi des soignants, des humains s'occupant d'autres humains, des médecins ayant des valeurs humanistes et de progrès......J'espère.
Depuis des semaines, entendre tout et n'importe quoi, au sujet de la pma et par la même occasion au sujet des personnes qui y ont recours et des enfants qui naissent de ces parcours pma. Depuis que le sujet est devenu "brulant" à cause du projet de réforme juridique concernant le mariage pour tous, je trouvais ça ridicule, terriblement rétrograde, dégradant, affligeant, navrant, énervant.
Que de désinformations, de mensonges, de raccourcis, d'amalgames, d'hypocrisie, de conservatisme obscure, de débats constructifs evités.

Il me font bouillir ces hétéro, qui veulent faire croire aux masses ignorantes que les enfants d'hétéro ne sont jamais "tarés", ni nuls en math, ni agressifs, ni violents, ni maltraités, ni violés, ni assassinés, par leur hétéros de parents. Que ces mêmes parents hétéro n'engedreraient que de bons petits enfants hétéros.........ils préférent fermer les yeux et espèrer que leur petits ne fassent pas trop de vagues.

Faisant passer ou essayant de faire passer les enfants d'homo et ceux issus des nouvelles techniques de procréation médicalement assistés pour des enfants tordus, malheureux, erzats d'enfant, qui deviendraient automatiquement des homo pervertissant le monde et/ou des étranges-étrangers-pmesque. Je n'ose même pas imaginer, les "pov'res petits" qui cumuleraient des  parents homo et une naissance grâce à la pma. Mince on me dis dans l'oreillette que ça existe déjà et qu'ils font des trucs très bien, comme aller à l'école et être bon en math !!!!

Ils ont la mémoire courte ces gens "ordinairement normaux hétéro", oubliant que la famille nucléaire, est un fait social (merci Durkheim) récent dans l'histoire de l'humanité. Ils oublient aussi les générations d'enfants nourris aux seins de nourrices qui n'étaient pas leur génitrice, bercés par des bras qui n'étaient ni ceux de leur papa, ni ceux de leur maman. Ma grand-mère maternelle a été élevée, pendant 7 ans, par sa grand-mère et sa grande-tante, pendant que ces parents travaillaient à Paris.

Oubliant que beaucoup de "pères sociaux" (mariés à la maman qui était aller voir ailleurs si la gamètes était meilleure) ont élevés des enfants qui n'étaient pas de leur gamètes, sans le savoir ou en faisant semblant de ne pas le savoir.

Oubliant tout ces enfants nés par "accidents", sans amour, par erreur, mis de côté par leur géniteurs. Ces enfants de divorcés qui étaient, il n'y a pas si longtemps, frappés d'infamie et de l'opprobre sociale.

Oubliant que la filiation, la construction de l'identité d'un enfant, l'amour que porte un enfant à son ou ses parents, se construit certes en référence à des codes sociaux, mais aussi à une alchimie psychique subtile mélange de personnalité, d'éducation, de traits psychiques, de contexte socio-affectif. Combien d'enfant d'hétéro détestent leur parent, combien d'enfant d'homo aiment leur parents et vice-versa ???? 
Il n'y a pas de règles dans ce domaine, et ce ne sont pas des conservatismes d'un autre âge qui pourront aller contre ça. La société évolue, les codes changent mais il y a encore des gens qui pensent que d'aimer un garçon quand on est un garçon est une menace (pour qui, pour quoi ?), qu'un bébé pma a moins de chance dans la vie qu'un bébé non-pma.

Alors oui, je suis fachée d'autant plus fachée que le camp politique qui devrait faire preuve d'intelligence, qui  pourrait élever le débat (car il est important qu'un débat intelligent ait lieu), d'ouvrir des perspectives novatrices et cohérentes avec l'évolution de la société, de la structure de la famille, des manières différentes d'avoir des enfants. 
Non rien de tout ça, au lieu d'être clair, ils jouent petit très petit, tentent de noyer le bébé avec l'eau du bain. Disant : "Non la gpa ne passera pas par nous", tout en voulant permettre aux enfants apatrides suite à une naissance à l'étranger dans le cadre d'une grossesse pour autrui, d'acquérir la nationalité française de leur père (ce que moi je trouve nécessaire). En disant : "la pma oui, mais pas pour les gens qui l'utiliseraient par pure convenance personnelle", donc pas pour les femmes homo. Qui rappelle à l'ordre les gynécologues français qui arrondiraient leur fin de mois avec les sous des cliniques étrangères (comme si ces fameuses cliniques avaient besoin de ça pour gagner leur vie !!!). J'ai rencontré 5 médecins PMA, dans ma vie, et 4 gynécologues qui connaissaient mon désir d'enfant et mon infertilité, aucun ne m'a donné une liste des cliniques pma à l'étranger avec telle ou telle clinique surlignée parce qu'elle serait mieux pour nous et pour lui. Par contre, nous avons été remboursés des soins pma reçu à l'étranger pour nos deux fiv-do, une loi européenne permettant ces remboursements.

Quid aussi, de la récente volonté d'égalité hommes-femmes ??? Les hommes pouvant conserver leurs gamètes dans les ceccos depuis tant d'années, les femmes non !! Les femmes pouvant bénéficier de la pma, via les fiv ou les inséminations, les hommes ne pouvant pas bénéficier de la gpa !! Sociétés machiste, société moderne ?

Donc soient ils ferment tout, rétrogradant la France au rang des pays ploucs, soient ils ouvrent tout et en premier lieux les esprits.....................

On est loin, très loin de ces pourtant si jolis mots : "LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ" et c'est vraiment dommage.
























Hier soir, dans ma colère-fatigue-je suis malade-ma fille a dormi avec nous la fin de nuit, j'ai effacé mon précédent message qui parlait puériculture. Si j'ai le courage je retaperais tout.

mardi 29 janvier 2013

Puériculture pour nos petits


Toujours sur le thème :"Mes enfants et moi", après Habiller nos petits, Faire dormir nos petits, voilà Puériculturer (wouais je sais ça n'existe pas comme verbe ça) nos petits. Je voudrais faire aussi un jour : Porter nos petits....

Cela fait longtemps que j'ai envie de donner un peu mon avis sur les objets "indispensables" ou supposés "indispensables" pour "élever" les petits.....Mais comme vous avez (sans doute) déjà peut-être compris je fonctionne au minimum, loin de moi les achats compulsifs, l'encombrement de choses inutiles, la folie mercantile autour des baby's, la surconsommation imposée concernant la naissance, les bébés. Donc là je donne juste mon point de vue, sur la puériculture telle que nous l'avons envisagé et telle que nous la vivons avec deux bébés en même temps, après chacun fait bien comme il veut.

Donc bientôt 7 mois, que la puériculture a investi notre maison, notre voiture. Au départ nous étions d'accord pour être au maximum dans la récupération du matériel qui nous semblait nécessaire, notre budget était tout à fait d'accord lui.....Et nous considérions que les petits avaient besoin du minimum d'objets de puériculture et du maximum d'amour parental.
Déjà la chambre dans laquelle dorment les petits, est restée pareil que lorsque nous sommes arrivé dans cette maison, pas de frénésie de déco bébé....rien.


Manger
- Les biberons
Avant la naissance, je voulais allaiter et c'est tout, pour ne pas m'encombrer de biberons. Mais l'allaitement n'a pas suffit. Comme je l'ai déjà expliqué ailleurs, à la maternité nous avons été obligé de donner des compléments de lait industriel. Compléments sponsorisés par une marque de lait, livré dans de tout petits biberons en verre de 30 ml. Microscopiques biberons.
Avant de quitter la maternité, nous avons récupéré plusieurs de ces microscopiques biberons en verre, affublés de leur tétine, car nous n'avions pas acheté de biberons. Nous avons donc utilisé ces biberons pendant deux mois, jusqu'au moment ou nos petits ont commencé à boire plus de 60 ml par repas. Jusqu'à là nous faisions un microscopique biberon, enfin deux, puis encore deux pour la suite du repas. Et là je me suis dit, qu'il fallait investir dans de plus gros biberons. Je suis donc allé au magasin et j'ai acheté 4 biberons en verre de 120 ml chacun. 4 car à l'époque nous alimentions encore nos petits la nuit et je me disais que cela serait agréable d'avoir un biberon propre pour le repas du matin, si nous n'avions pas le temps de laver le biberon sale pendant la nuit. Mais finalement nous lavions les biberons après chaque utilisation. A l'eau chaude, les biberons en verre se lavent très bien. Nous avons tenus avec ces biberons jusqu'au moment ou nos petits ont commencé à prendre plus de 120 ml. Je suis donc retourné dans le magasin de puériculture et là j'ai acheté deux biberons en plastique, car je me disais que nos petits grandissant, ils arriveraient plus facilement à tenir un biberon en plastique, beaucoup moins lourd qu'un biberon en verre, d'autant que là nous passions à des biberons de 250 ml. Le biberon en plastique se lave beaucoup moins bien que le biberon en verre, surtout avec du lait épaissi qui colle bien aux parois. Mais là encore, nous lavons ces deux biberons après chaque repas. Nous avons coupé un peu le trou de certaines tétines pour augmenter le débit, maintenant que nos petits sont des grands. Et j'ai aussi acheté, des tétines taille 6 mois et plus, plus grosses dans la bouche avec un trou vraiment gros. Mon fils fonctionne avec cette tétine depuis un mois, mais ma fille qui tête toujours très fort garde la petite tétine avec le petit trou, car sinon cela coule trop vite pour elle.
Les biberons sont donc nécessaire pour donner du lait, j'ai essayé aussi à la cuillère, mais là c'est vraiment long, mais les petits aiment ça. Parfois ils aiment finir les biberons sans les tétines. 

- Les cuillères spéciales bébés
Pour manger la purée et les compotes, j'avais acheté deux cuillères en plastique qui changent de couleur lorsque la nourriture est trop chaude. A l'utilisation je constate que c'est juste un gadget, car je vois bien avec mes yeux si c'est chaud ou pas. Et surtout je teste systématiquement la chaleur avec mes lèvres qui elles me donnent la valeur exacte de la température de ce qui se trouve dans la cuillère. Nos petits adorent les manipuler avec leurs mains, avec leur bouche, une fois le repas terminé. Mais ils ont découvert cette semaine les cuillères en inox et ils aiment beaucoup aussi. Donc je dirais que cette histoire de cuillère spéciale bébé, c'est du gadget car ils arrivent très bien à manger avec les cuillères en inox.

- Les bavoirs, pas étanches au début, étanches ensuite
Ah les bavoirs....nous n'avions pas acheté ça, car l'allaitement, l'allaitement. Et puis dans les fringues que nous avions récupéré il y avait des bavoirs. Les bébés grandissant, j'ai du acheter des bavoirs en éponge d'un coté, mais avec du plastique en dessous pour rendre le bavoir étanche, car nos petits mouillaient leur tee-shirts à chaque repas. Donc le bavoir étanche, je trouve que c'est bien, encore faut-il que le scratche tiennent et là, ceux que j'ai acheté commencent à montrer des signes de faiblesse au niveau du scratch. Et nos enfants adorent tirer le bavoir du voisin ou leur propre bavoir. Je lave à la main, les bavoirs après chaque repas parce que sinon, ils deviennent très vite inutilisable du moins pas d'un repas à un autre.


Se promener
- La poussette
Nous avons acheté notre poussette, car nous voulions le modèle le plus léger, le moins encombrant et le plus beaux à nos yeux. Nous n'avions pas besoin des poussette combinées avec nacelle, cosy, car par ailleurs,  nous avions récupéré deux cosys pour mettre dans la voiture. Donc nous avons acheté la poussette TWIXX, car elle permet d'allonger complétement les bébés, ce qui était nécessaire les premiers mois. Avec des cousins pour réduire l'assise dans un premier temps, lorsque les bébés sont vraiment petits. Alors je l'aime bien ma poussette, sauf lorsqu'il faut la replier et qu'au choix : - il pleut des cordes, - un bébé hurle de faim, de manque de câlins, - que deux bébés hurlent de faim, de manque de câlin, - qu'il pleut des cordes et que deux bébés pleurs................. Là comment dire, parfois elle m'énerve à ne pas se refermer toute seule d'un doigt. Pour l'ouvrir c'est plus simple, mais il faut quand même ses deux mains et un peu de force dans les bras pour déplier la bestiole, mais pour la refermer, il faut beaucoup de force et une certaine technique que je tente encore de développer après 7 mois de cohabitation. Quand toutes les conditions positives sont réunis, il fait beau et les bébés gazouillent dans leur cosy, la difficulté à la refermer me parait être un détail. Mais lorsque les conditions ne sont pas favorable à ma zénitude, je peux la maudire. Sinon, elle est très maniable, moins grosse que certaine poussette simple. Les petits sont assis côte à côte. Il y a une cape en plastique transparante pour protéger les bébés de la pluie, elle est très couvrante avec des attaches pour ne pas être soulevée par le vent. Par contre les capes pour protéger du soleil, je les trouve trop couvrante et sombre, les bébés ne voient plus rien du paysage. Donc pour sortir seule avec les deux petits la poussette c'est indispensable.

- Les cosys
Ah les cosys, je déteste les cosys, je ne sais pas pourquoi, une nostalgie de mes voyages enfant allongée les pieds tourné vers le plafond de la renault 12. Oui je sais que c'est pour la sécurité des petits, mais je trouve que les bébés ne sont pas bien dedans. Les bébés ne me semblent pas bien dedans, j'imagine que les bébés ne sont pas bien dedans. Et puis je ne voulais pas être obligé de retirer les cosys de la voiture, je voulais qu'ils soient installés une bonne fois pour toute et que nous n'ayons pas à la manipuler en plus. Nous avons donc récupéré deux cosys. Le jour de la sortie de maternité, j'étais stressée à cause des cosys, je trouvais que nos petits étaient tous tassés dans ces horribles cosys. Ils étaient pourtant confortablement installés dans les cosys et les coussins réducteur que nous avions acheté pour la poussette et qui allaient aussi dans les cosys. Mais moi, je ne sais pas j'étais obnubilés par le fait que mes petits, tout petits, n'étaient pas bien, j'en pleurais c'est dire !!! Les cosys font leur office de cosys, j'ai souvent encore la sensation que nos petits ne sont pas bien dedans, mais je tente de faire abstraction de mon côté hippie pour accepter la contrainte sécuritaire pour nos petits. Mais vraiment je n'aime pas les cosys et ils sont là, par obligation.

- Les écharpes de portage.
J'ai acheté d'occasion (une à 20 euros et l'autre à 30) deux écharpes de portage, avant la naissance de nos petits. Une en jersey (tissu comme un tee-shirt épais) et une autre avec un tissu comme une toile de hamac. Je sais qu'elles ont des noms en fonction des tissus, mais bon là je ne sais plus. Pendant deux mois, nous les avons beaucoup utilisées. Nos petits avaient besoin d'être au plus près de nous et les écharpes permettent cela. Le papa a utilisé celle en jersey que l'on nouait avant d'y mettre le bébé, tandis que moi j'utilisais l'autre qui pouvait se nouer directement avec le bébé. Nous avons tout fait avec ces écharpes et les bébés dedans, le ménage, le jardinage, les repas, la vaisselle, se promener. Ils ont beaucoup, beaucoup dormis comme ça, collé à notre chaleur. Puis ils ont grandis et le papa a repris le travail. Il me fallait donc un moyen de porter les deux bébés en même temps.

- Les portes bébés
 Nous avions récupéré un porte bébé, que je n'aimais pas du tout. Porte bébé que le papa utilisait pas mal, quand les bébés ont été plus grand, plus de 2 mois. Et moi, j'ai acheté d'occasion (mais qui reste quand même super cher, car les moins chers s'arrachent littéralement sur le net), un porte bébé physiologique celui avec la petite chenille, qui permet de porter les bébés et les enfants, soit sur le dos, soit devant et même sur le côté. Mais voilà, les bébés grandissent, leur besoins aussi. Et même s'il y a eu une petite période ou j'étais seule en journée et qu'ils avaient encore besoin d'être beaucoup porté, ce n'étais pas facile de mettre le porte bébé, pour en mettre un, puis de l'enlever pour faire autre chose avec l'autre bébé. Même si je voulais le faire, je n'ai jamais tenté d'en mettre un devant et un derrière, car ils étaient encore petits pour être bien derrière. Et puis ils avaient de moins en moins besoin d'être porté. Donc je met ce porte bébé lorsque j'ai besoin de faire un truc et qu'un de mes enfant a besoin d'être collé. Ce qui arrive finalement assez peu. Sois que je reporte ce que je dois faire à un moment ou il sera plus serein, sois qu'il arrive à faire autre chose que d'être collé à sa mère.
Nous les utilisons lorsque nous allons nous promener sans la poussette. Je trouve que le physiologique à la chenille est très enveloppant, le bébé est bien installé dans une bonne position. Ils s'endorment dedans bien collé à leur père ou à leur mère.

- Les couvertures pour porte bébés
Il faut dire que nous habitons au bord de la mer et que le vent souffle, que nous sommes en  hiver. Et mettre un manteau à un bébé, puis le mettre dans le porte bébé, nous l'avons fait une fois et je n'étais pas à l'aise dans ma balade avec nos bébés tout engoncés. Sortir avec le porte bébé, et la couverture qui vole au vent ce n'étais pas non plus le plus pratique. Je n'ai pas pu investir dans un manteau spécial porte bébé (qui ont l'air vraiment super). Alors, j'ai cherché une solution et je l'ai trouvé sous la forme de couvertures adaptables sur tous les porte bébés, cape de portage. Pas la couverture du lit, mais un tissu doublé polaire qui a été spécialement étudié pour cette fonction, avec des serrages aux endroits stratégiques, une cagoule intégré pour le bébé. Je trouve que c'est vraiment super. De plus, je peux les mettre sur la poussette, comme ça chaque bébés est bien au chaud sous sa couverture individuelle qui l'englobe bien.

Change
- La table à langer
Le meuble indispensable dans la panoplie puériculture ??!!! Car nous en passons du temps à changer un bébé, d'autant que nous en avons deux !. Meuble que nous avons récupéré, mais je pense que n'importe quel meuble plat et à la bonne hauteur pour le dos des parents peut faire l'affaire. La table à langer que nous avons à un coté avec un rebord très haut. au début quand les petits étaient tout petits, ce rebord était du côté du mur, pour que nous puissions accéder aux bébés de façon encore plus confortable pour nous. Puis lorsqu'ils ont commencé à grandir, nous avons tourné la table pour que ce grand bord soit du côté du vide. C'est moins pratique pour nous, mais plus sécurisant pour les petits qui commencent à se tourner. Ne pas avoir de table à langer ou de meuble qui en fait office c'est dur, mais on peut survire sans. Juste le dos qui en prend un coup. Lorsque nous nous déplaçons, j'ai pu constater que les lits ne sont pas à la bonne hauteur, pour la bonne santé du dos du parent qui change le bébé, les bébés. Il faut opter pour la position à genoux sur le lit, le bébé devant sois presque entre nos jambes, là le dos ne souffre pas trop. Ou alors carrément par terre dans la même position. Nous avons testé aussi, quand il ne faisait pas encore trop froid, le change de bébé dans le coffre du break, c'est faisable, mais le dos en prend un coup aussi, les bébés aiment bien cet environnement nouveau.

- Le sac à langer
Alors ce truc, c'était le mystère ultime pour moi. Je me disais toujours : "mais pourquoi, faut-il un sac spécial pour trimballer deux couches et un paquet de coton ???" Je n'avais pas envisagé d'en acheté un, car je n'en voyais pas l'utilité. Ma mère, quelque temps après la naissance des petits, est arrivée un jour avec un sac à langer d'occasion qu'elle avait récupéré je ne sais où. J'ai lavé l'objet et je me suis dit que j'allais y mettre quatre couches et un paquet de coton. Finalement, j'y met aussi les carnets de santé, la petite bouteille de liniment, une serviette pour poser le bébé dessus quand il faut le changer, les deux biberons de 250 ml, le petit pot de compote, les cuillères en plastiques qui changent de couleur quand c'est chaud, la bouteille d'eau, deux bodies, un gant de toilette, du sopalin, un paquet de mouchoir. Mais je pense que je pourrais mettre tout ça aussi dans un autre sac que je trouverais joli sans qu'il soit un SAC A LANGER.




Dans un prochain message, je donnerais la suite de Puériculturer nos petits : Faire dormir, Laver, Poser, Jouer avec les bébés.


Edit du 5 février, je viens d'effacer le second message que j'avais publié et qui parlait des autres objets de puériculture, "faire dormir, laver, poser".... Il faut dire que j'étais fâchée par les propos sur la pma et que la fonction effacée est mal agencée, car elle ne demande pas de confirmation. Donc si tu n'as pas les yeux en face des trous, comme moi hier, tu efface d'un clic, les textes que tu mets des heures à écrire.....

mercredi 23 janvier 2013

A la pointe



Chez Lutine, je découvre l'article du professeur Frydman, déjà je le trouvais bien cet homme lorsque je l'avais vu dans une émission de télé. Mais là, il en rajoute une couche : enfin un Doc PMA qui dit ce que toutes nous savons trop bien : LA PMA EN FRANCE ça CRAINT.
Mais là de le lire d'un spécialiste du genre, moi qui me plaignait encore hier, du peu d'investissement des médecins pma dans la recherche de compréhension du fonctionnement reproductif humain, voilà qu'il dit haut et fort ce qu'il pense du système français et qu'il propose des choses pour faire évoluer le schimililbilick. J'ai copier le le texte paru dans le Monde.fr, comme ça cela vous évite de lire les commentaires à la con...... Mais si vous voulez voir l'original et les lire les commentaires vous pouvez passer par le blog de Lutine.
Mais quand même, cela fait froid dans le dos, les constations qu'il fait, que toutes nous avons pu constater et que certaines vivent encore douloureusement. Il écrit ça sur le système français et lire ça cela me donne juste envie de pleurer, de crier : "  revient à faire de la médecine en croisant les doigts ou en priant pour qu'il y ait grossesse. Ce qui aboutit à recommencer encore des tentatives de PMA infructueuses, proches de l'acharnement thérapeutique, au détriment des femmes et des couples.:  " Cela me conforte aussi avec tout ce que j'ai ressenti lorsque nous étions en pma en France, j'étais hystérique de constater comment nous étions traités. Et j'avais raison, je n'étais pas hystérique juste parce que j'étais une femme en souffrance, mais parce que ce qui nous était proposé n'était pas normal. Je vous laisse avec les écrits de Monsieur Frydman.........

"

Les parlementaires vont bientôt se positionner sur le mariage pour tous. Certains voudraient que les femmes célibataires et les homosexuelles en couple aient accès à la procréation médicalement assistée (PMA).

En posant cette hypothèse, il ne faudrait pas que l'arbre cache la forêt et que les insuffisances et les incohérences de la pratique de la PMA dans notre pays soient passées sous silence.
LE NOMBRE DE PMA EN CONSTANTE AUGMENTATION
Quinze pour cent des couples en âge de procréer consultent pour infertilité. Le nombre de PMA en France est en constante augmentation et va atteindre 70 000 tentatives par an : la création du Comité consultatif national d'éthique, les débats, les trois lois successives de bioéthique (1994, 2004, 2011) ainsi que la mise en place de l'Agence de biomédecine sont censés réguler cette activité.
Et pourtant les résultats ne sont pas à la hauteur de certains centres internationaux. Seule une femme sur cinq va accoucher après avoir bénéficié d'un prélèvement d'ovocytes en vue d'une PMA. Cette moyenne - faible (18 à 20 %) - traduit des anomalies ici ou là.
Mais l'absence de transparence des résultats centre par centre (à l'inverse des Etats-Unis ou de la Belgique, où ceux-ci sont disponibles sur Internet) crée une omerta dont pâtissent les couples, en manque d'information.
Constater des insuffisances devrait amener à deux types de mesures correctrices :
1. investir encore afin d'utiliser les normes de personnels et de matériels comparables à l'excellence de centres de référence. Trop de responsables administratifs, universitaires ou médicaux considèrent la médecine et la biologie de la reproduction comme une thématique secondaire ;
2. développer la recherche, seul facteur d'amélioration. Or l'interdiction de la recherche sur l'embryon érigée en dogme dans notre pays (avec des dérogations exceptionnelles) est un frein à l'innovation.
Cela aboutit par exemple à avoir interdit pendant plusieurs années aux équipes françaises de procéder à la congélation d'ovocytes par vitrification, les essais étant jugés assimilables à la recherche sur l'embryon qui doit être autorisée mais encadrée.
Les organismes de recherche (Inserm, CNRS) d'un Etat laïc doivent pouvoir nommer, identifier, promouvoir le thème du développement précoce humain.
La littérature scientifique internationale montre que l'analyse de la potentialité du développement de chaque embryon est en cours. Ailleurs, des études génétiques directes ou indirectes sont pratiquées dans cette perspective.
Etre empêché de rechercher le potentiel de développement ou les capacités d'implantation de chaque embryon revient à faire de la médecine en croisant les doigts ou en priant pour qu'il y ait grossesse. Ce qui aboutit à recommencer encore des tentatives de PMA infructueuses, proches de l'acharnement thérapeutique, au détriment des femmes et des couples.
La liste de nos carences et de nos incohérences ne s'arrête pas là. Près de 8 000 femmes françaises qui peuvent se le permettre passent les frontières pour bénéficier d'un don d'ovocyte impossible à réaliser dans notre pays.
LE DON D'OVOCYTE RÉMUNÉRÉ POUR LA DONNEUSE EST CONDAMNÉ
Peut-on rappeler cette incohérence : le don d'ovocyte rémunéré pour la donneuse est condamné en France au nom de la gratuité du don d'organe. Elle reçoit néanmoins le remboursement partiel de ses frais par la Sécurité sociale...
Plus grave : est-il supportable que des familles transmettrices de maladies génétiques graves et incurables attendent près de deux ans en région parisienne pour avoir accès à la PMA pour diagnostic pré-implantatoire afin d'éviter que leur enfant soit atteint ?
Pendant cette attente, de très nombreuses familles se découragent et tentent la survenue d'une grossesse spontanée. Certaines aboutiront à la naissance d'un enfant indemne mais la majorité de ces grossesses se termineront par une fausse couche, une interruption médicale de grossesse, ou pire, par la naissance d'un enfant atteint de l'anomalie génétique.
Est-ce de la bonne médecine que de limiter à quatre centres hospitaliers pour tout notre pays cette activité cadrée depuis douze ans ? Cette attente pour les familles est insupportable.
A-t-on informé les femmes concernant leur horloge biologique ovarienne qui les dessert de façon préjudiciable, de même que l'effet délétère du tabac, de la malnutrition, du stress ? Où sont les campagnes d'information alors que celles-ci existent pour dépister le cancer du côlon, du col de l'utérus ou du sein ?
Pourquoi ne pas dépister le statut de fertilité lié à l'âge ? Autour de 33-35 ans, une étude de la "réserve ovarienne" par une prise de sang et une échographie permettrait un état des lieux et éviterait de dire : "Je ne savais pas."
La constatation d'une infertilité progressive pourrait permettre à certaines femmes de reconsidérer leur projet de vie jusqu'à conserver leurs propres ovules si elles ne peuvent avoir un enfant avant 35 ans.
Certes l'efficacité de la congélation d'ovules est loin d'être totale et n'est pas la panacée. Mais aujourd'hui, selon la loi de 2011, une femme ne peut conserver ses propres ovocytes que si elle a un cancer ou si elle participe à un programme de don d'ovules.
Puisque l'on parle de l'autonomie des femmes, parlons donc de l'autoconservation des ovocytes et de la prévention de l'infertilité que celle-ci autorise.
On le voit, il y a nécessité à réformer le dispositif et à proposer un cadre cohérent, performant, pour toutes les PMA que l'on prend en charge depuis trente ans. Alors, faut-il esquiver la demande des femmes seules ou homosexuelles en couple ?
Non, mais en ouvrant l'accès de la PMA aux femmes célibataires, aux couples de femmes, on ne fera pas l'économie d'une interrogation sur l'anonymat du don. L'enfant d'un couple hétérosexuel ayant recours à un don de sperme anonyme a un père et une mère. Le père (non biologique) assume sa paternité, soutenu par l'arsenal législatif.
LES INSUFFISANCES, LES INCOHÉRENCES DE LA PMA
Dans le cas d'un don de sperme anonyme à un couple de femmes, ne serait-il pas souhaitable que l'enfant puisse avoir accès à ses origines et que celles-ci ne lui soient pas gommées puisqu'il n'aura pas d'autres référents masculins tout en sachant qu'il est issu de la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule.
Ce qui serait valable ici le serait aussi pour les couples hétérosexuels. Restera à évaluer l'impact de ces mesures sur le délai d'attente, déjà de douze mois, et sur le recrutement de ces nouveaux donneurs non anonymes.
On le voit, les insuffisances, les incohérences de la PMA dans ses indications médicales persistent. Les questions sur la PMA d'indication sociétale sont importantes et ne peuvent être traitées à la va-vite à l'occasion d'un autre texte de loi qui ne l'aborde pas.
Ne serait-il pas plus judicieux de proposer un plan concernant la péri-conceptologie (la périnatalité à son tout début) sous tous ses aspects (information, prévention, excellence, recherche), ce qui permettrait à notre société de s'adapter à son évolution et au développement de la recherche scientifique, dans un cadre éthique qui garderait comme principe fondamental la non-commercialisation du corps humain.
Il y a déjà eu un plan cancer, un plan Alzheimer. A quand le plan PMA ? Ce serait une forme de respect pour celles et ceux qui y ont ou y auront recours.

vendredi 18 janvier 2013

Don d'ovocyte - reportage télé

Bonjour Mesdames, Monsieur

Encore un message pour le don d'ovocyte.
Demain samedi, n'oubliez pas la rencontre au CHU de Rennes pour causer sur le thème du don d'ovocyte.
En amont de cette rencontre, France 3 Bretagne a fait un reportage sur une donneuse et une receveuse, qui seront présentes à la réunion de demain.
Donc reportage à voir, via le lien suivant.
Pour l'instant je ne l'ai pas encore vue, car mon vieil ordi ne le veut pas !!

"
diffusion sur France 3 Bretagne vendredi 18/01, 19h mais en ligne dès ce soir sur internet http://bretagne.france3.fr/
Il pourrait également être repris par France 3 Pays de La Loire et France 3 National vendredi ou jeudi.
Vous pourrez le (re-)visionner via pluzz dont voici le lien:
http://pluzz.francetv.fr/enregion/france3/replay/
 "
Demain samedi, je serais aussi à Rennes, s'il n'y a pas trop de neige sur la route, car j'ai quand même deux heures de route pour aller jusqu'à là-bas. Mais pas d'excuse pour ceux et celles qui habitent tout près !

jeudi 17 janvier 2013

Les lutins du père Noël




"Alors vos petits, ils ont été gâté pour ce Noël ??!!!!"
"Eeeuuuhhhh, (de quoi elle me parle, la dame de la poste ?), ahhh oui, Noël, les enfants, les cadeaux".

Alors comment vous dire, Madame de la poste, NON, ils n'ont pas été gâtés nos enfants.
Ils sont encore un peu petits pour être pris dans la spirale mercantile de Noël.

C'est nous qui avons été gâté, comblés, émerveillés, enchantés,
car ils étaient là, simplement là, étonnamment là avec nous, nos enfants.
C'était pour nous totalement féérique et cela suffisait.

Nous n'avons pas éprouvé le besoin de faire un arbre de noël, comme toutes les années précédent leur arrivée.
Nous avions juste besoin, d'être avec des gens que nous aimons et qui nous aime.
Ils ont beaucoup joué avec le bolduc des cadeaux des autres gens, avec les papiers cadeaux que tu froisses et qui font de super bruits, avec les boites en cartons.

Pas de cadeaux de notre part, 5 mois et des poussières, ils s'en tapent de Noël, des cadeaux, et autres arbres de noël.
Je trouve que l'orgie de cadeaux pour les enfants, que je connais depuis quelques années me dégoute. Pourquoi autant de cadeaux, déballés tous plus vite les uns que les autres, pour être oublié aussi vite.
Je ne veux pas de ça, pour nos enfants, je souhaite qu'ils puissent s'inventer des jeux, rêver avec un bout de ficelle, construire un royaume avec un carton.
Alors si petits nous n'allions pas les engloutir sous des montagnes de cadeaux. A quoi ça sert ?
Je pense que de tout façon, cela arrivera bien assez vite, même si nous réfrénerons les désirs de cadeaux des gens autour de nous.
D'ailleurs même cette année, nous n'avons pas pu empêcher Tata Véro de faire quand même des cadeaux, ni papi et mami de St. H.
Deux imagiers, un bâton de pluie, des trucs en plastique qui s'empilent, un ballons en peluche qui est surtout très intéressant pour les deux énormes étiquettes qu'il faut couper normalement, mais c'est avec ça qu'ils jouent le plus. C'est déjà beaucoup tout ça. Surtout que chez papi M, il y a un autre cadeau. Papi M, ayant insisté pour offrir quelque chose. Alors j'ai choisi, un objet avec lequel ils pourront jouer à deux, lorsqu'ils seront un peu plus grands, qu'ils tiendront vraiment bien assis.













Nous avons reçu par la poste deux petits bonshommes en bois, venant du pays de Kaymet. Tendre et douce attention pour nous, pour eux. Merci encore













Nous devions aller faire un petit coucou à Céline et à son Petit Breton, mais Chéri a été très malade dans la  nuit du 25 au 26, vomissements, malaise, boum par terre, urgences. Cela a duré 5 jours, nous ne savions pas si c'était contagieux ou pas.

Noël 2013, nos petits auront 1 an et demi, de quoi avoir les yeux qui brillent devant les lumières clignotantes d'un arbre de noël, nous verrons bien si nous arrivons à résister aux sirènes de Noël. Mais l'arbre de Noël sera fait, les guirlandes seront mises.

Hier j'ai pensé aux jouets qui se trouvent dans mes vieux cartons de déménagement, pas encore déballés.
Des jouets, un ourson culbuto jaune et un camion en plastique bleu, rouge, vert avec la benne qui se renverse.
Des jouets que j'ai depuis au moins 20 ans, des jouets qui ont enchantés des générations d'enfants passés chez moi.
Alors là, comme une évidence d'un coup, il faut que mes enfants puissent jouer avec ces deux jouets que j'avais acheté il y a si longtemps.
Un coup de nettoyage et l'ourson culbuto à fait son petit effet, il trône d'ailleurs maintenant sur le tapis d'éveil. 

Noêl 2011 j'étais angoissée (par trop de saignement), mais j'étais enceinte....
Noêl 2012 j'étais heureuse avec nos deux enfants dans les bras..
Cela reste pour moi toujours autant incroyable , je me demande encore comment nous avons fait pour arriver jusque là.quand je repense à toutes les difficultés cumulées.


mardi 8 janvier 2013

Mobilisez-vous autour du don d'ovocyte


A Rennes le 19 janvier 2013

Alors les poulettes boostées aux hormones ou pas, les copines, il faut vous bouger, vous mobilisez.
Car les copines qui organisent cette après-midi d'échange et d'information sur le don d'ovocyte, le 19 janvier à Rennes à partir de 14 heures, doivent avoir du monde au rendez-vous.
Car vous savez quoi : "plus on est de fous, plus on rit !!!".

Je vous donne les dernières infos arrivés sur le forum :

"Voici les dernières nouvelles.
Publication dans Ouest France hier
France 3 est intéressé, souhaite interviewer 1 donneuse et 1 receveuse
Publication sur ADEDD (je ne connaissais pas...) http://www.adedd.fr/tag/association-des-enfants-du-don/

Mais il nous faut du monde"

Oui, il faut du monde pour que cela soit parlant, intéressant, motivant, enivrant, dérangeant, palpitant, charmant, déroutant, captivant, affolant, étonnant.
Des receveuses, des donneuses, des maris, des amants, des femmes, des hommes, des gens quoi. 

Degemer mat Roazhon

dimanche 6 janvier 2013

A Rennes - dons d'ovocytes




Rencontres autour du don d'ovocytes à Rennes au mois de janvier
Voir ici pour l'information

Alors les Bretonnes, et les autres rendez-vous le 19 janvier 2013 à Rennes

Allez les bichettes, les poulettes, les pipelettes, les andouillettes, les filles, les femmes, les mères, les en attentes, les donneuses, les receveuses, les hommes aussi (y pas de raison), les amies, les cousines, les copines, les tantes, les grand-mères, les frangines, causez de ça autour de vous, causez de ça entre vous, entre nous.
Hop, hop, hop........

jeudi 3 janvier 2013

Vous parler un peu de moi


"Attachons-nous à reconnaître le caractère si précieux de chaque journée" Le XIV dalaï-lama
Depuis 6 mois je suis maman dans la vraie vie, 6 mois, 6 mois !!!
Et j'en suis totalement ravie, enchantée, heureuse, émerveillée.
En ce matin du premier janvier 2013, je tiens mes enfants dans mes bras.
Je leur parle du soleil qui se lève, du temps qui s'annonce clément aujourd'hui, de l'amour que je leur porte.
Je suis maman.
Cet après-midi, nous sortons sous la pluie.
Je lève les yeux vers le ciel gris et je vois un magnifique arc-en-ciel.
J'ai toujours admiré les arc-en-ciel, mais celui-ci est encore plus beau, car mes enfants sont là.
Ce premier jour de l'année 2013, j'ai vraiment l'impression de commencer un nouveau cycle de vie.
Les angoisses accumulées depuis tant d'année semblent s'éloigner, il serait temps !
Je fais peau neuve, je suis maman. 
Je suis toujours moi, mais aussi une nouvelle femme.
Une mère avec ces deux petits enfants.
Je ressens ça avec force, aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi.

J'aimerais remettre des boucles d'oreilles et des colliers.
Une éternité que je n'en mets plus.
La dernière fois c'était peut-être pendant l'été 2011, il faudrait que je vérifie sur les photos.
Au début, pour mieux faire circuler les énergies dans mon corps, oui lorsque l'on est désespérée on fait des trucs bizarres.
C'est un principe feng shui, la circulation des énergies, l'agencement des choses pour permettre cela.
Donc plus de boucles d'oreilles.
Puis le positif du mois de novembre 2011 et les premiers saignement, la futilité des boucles d'oreilles et autres parures féminines (bagues, bracelets, colliers) ne m'intéressent plus du tout.
Puis la grossesse allongée, les boucles d'oreilles pas très pratique, lorsque tu passe tes nuits et tes journées allongée.
Puis la naissance des enfants, leur premiers mois de vie où tu ne vis que pour eux.
Mais depuis quelque temps, je repense à ma boite à bijoux qui est rangé au fond d'un placard depuis tant de temps.
Mais voilà, boucles d'oreilles et bébés de 6 mois, ça risque de coincer surtout pour mes lobes d'oreilles.
Chéri m'a offert un collier en perle de lave de l'Etna, que j'ai mis deux-trois fois depuis Noël.

Mon congé maternité se termine, 6 mois auprès de nos bébés de mon point de vue, c'est vraiment un minimum.
Je commence mon congé parental. 
Je n'ai pas attendu des années ces enfants, pour que quelqu'un d'autre les élèvent.
Je veux passer mon temps avec eux, voir chacun de leur progrès, participer à toutes leurs évolutions.
Je veux les voir grandir, accompagner leur découvertes de la vie au quotidien.
Ironie du sort, une semaine après avoir envoyé ma lettre concernant le congé parental, je recevais un appel pour un poste dans ma branche professionnelle.
Ils avaient gardé mon C.V. depuis mai 2011, là un nouveau dispositif va se mettre en place, ils cherchent à recruter.
Deux ans que je cherchais un poste, et au moment ou je décide de ne pas travailler pendant au moins un an, pour élever mes enfants, voilà que le travail vient à moi.
Évidemment le poste est intéressant, un CDD de 6 mois certes, mais c'est la loi du financement des nouveaux dispositifs. Le poste sera sans doute pérennisé et je n'ai pas peur d'un cdd.
Je suis allée à l'entretien, histoire de garder le contact et de voir si le salaire permettrait de payer la garde de nos petits.

Je passe mes journées avec nos bébés.
La nuit je rêve d'eux.
Parfois je me réveille en pensant qu'un des deux est avec nous dans le lit et je m'inquiète de savoir s'il va bien.
Même si parfois, j'aimerais avoir du temps rien que pour moi, je ne peux me passer d'eux plus de 2 heures.
J'essaye de ne pas les étouffer non plus, je tente d'avoir conscience de ce que je mets en place avec eux.

Je me demande si je ne vais pas mettre un terme à mon addiction au net et aux blogs.
Je ne me retrouve plus trop sur les blogs, 4 ans c'est peut-être le moment de sortir du net.
Je me sens vraiment impuissante et triste face aux douleurs et aux souffrances des femmes qui attendent encore.
J'aimerais apporter encore mon soutien, que toutes trouvent leur chemin, mais je ne sens plus "légitime" pour apporter sereinement mon soutien.
Et puis de nouveaux réseaux se mettent en place, avec de nouvelles femmes qui rentrent dans la danse du désir d'enfant inassouvi, pas facile de suivre tous ces mouvements nouveaux.
Je ressens une scission dans les rapports entre celles qui sont toujours dans l'attente et celles qui ne le sont plus.
Je pense que cela fait parti du processus d'affiliation, créer de fort liens d'appartenance, qui s'estompent une fois que tu sors de la zone "d'attente" pour la zone "avoir", mais je trouve cela dommage.
Car pour moi, une rencontre appréciable, reste appréciable contre vents et marrées que l'on soit sur telle ou telle embarcation.
J'ai besoin de vraie rencontres dans la vraie vie.
Je réfléchis toujours à mettre en place un groupe de soutien dans ma région, mais je manque de temps hors bébés.
Mais j'ai très envie de proposer une grande rencontre conviviale et joyeuse pour le printemps : "les rencontres hystériques", avec toutes les copines du net qui le souhaitent.
J'aimerais surtout que mes deux vieilles copines par l'âge (plus de 42 ans) et par le temps que l'on se côtoient sur le net et dans la vraie vie (4 ans aussi !) voient enfin arriver ce bébé tant attendu. Pour Odile, il est en route et bien en route, pour Mirabelle il est en route aussi, mais avec beaucoup d'inquiétudes quant à sa viabilité. Il y a Lolo aussi pour qui j'aimerais tant que le prochain voyage soit le dernier pour cause de grossesse. J'attends des nouvelles de Nat qui doit bientôt accoucher de ses deux petites filles. Laureline, je pense à toi aussi, j'attends un signe de toi. Fabienne si tu pouvais aussi m'annoncer, un beau voyage pour très bientôt et Ange aussi....... Nana et son prochain TEC. Et puis, Pmatomic et cette envie d'un deuxième bébé peut-être pour cette nouvelle année ? Comme ça, on pourrait faire une belle fête avec pleins de bébés et de ventres ronds.

Je ne suis plus (trop) dans la souffrance de ne pas pouvoir avoir d'autres enfants.
Car j'ai envie de vraiment pouvoir profiter de la vie qui s'annonce devant nous.
Tant de choses à faire, à vivre tous les quatre.
Le truc de dingue, c'est que je me dis encore que peut-être un petit pourrait venir sans prévenir, juste parce
que ses parents (nous) faisons des câlins dans un lit, le truc banal à souhait.
Je ne sais pas d'où je sors cette positivité concernant ma potentielle fertilité (à 42 ans et 12 années d'infertilité derrière moi), mais bon un autre bébé qui arriverait aussi simplement cela serait "extra-ordinaire et pour tout dire inespéré".

Ma thyroïde me fait chier.
Le bilan post problème néphrotique lié à la fin de ma grossesse, dit que tout va bien sauf la thyroïde.
Cela pourrait peut-être expliquer tous les kilos que j'ai perdu.
Je ne sais pas combien exactement, car nous n'avons pas de balance.
Mais mes pantalons sont de bons étalons.
J'ai l'impression d'avoir perdue au moins deux tailles.
Mes seins aussi ont retrouvé leur taille d'avant, avant.
Je continue d'allaiter mes petits, le matin au réveil et dans la journée à la demande. 
Je regrette de ne pas avoir plus de lait pour avoir pu les nourrir exclusivement à mon lait.
Mais je suis très contente de pouvoir encore leur donner de mon lait alors qu'ils ont 6 mois.

J'aimerais toujours pouvoir exposer mes photo.
J'aimerais partir en vacances.
J'aimerais que les humains arrêtent de polluer les océans, les rivières, les lacs.
J'aimerais que tous vos vœux les plus chers puissent se réaliser.

"Notre situation peut-être perçue comme le paradis ou l'enfer : tout dépend de notre perception" Pema Chödrön