Des livres pour les enfants

Mes idées (un peu) en vrac autour de la question du don

mercredi 16 mars 2011

Pour une fois........

........que j'ouvre la revue envoyée à Chéri par la MGEN.
Ils font deux pages sur le don de gamètes vue par les enfants issus de ces dons :
























Ils proposent les points de vue d'adultes nés grâce aux dons
Ces Messieurs sont membres d'associations que je ne connaissais pas.
Je devais lire des livres sur le don de gamètes, mais pour le moment pas encore ressentis ce besoin.
J'y pense, mais je ne commande pas, les livres.









































Sur un forum, j'ai lancé un débat sur la question de l'anonymat des donneurs et donneuses.
La majorité des femmes qui participaient à mon débat, étaient pour l'anonymat.
De leur point de vue, cela serait un gage "de l'indéfectible lien" entre elle et l'enfant.
Mais quand on voit des parents biologiques se déchirer avec leurs enfants "gamettements" identiques et des parents adoptifs vivre des relations extra ordinaire avec les enfants venus d'ailleurs.
Rien ne peut anticiper, ce que sera ou ce que voudra l'enfant à venir.
Moi je suis pour la possibilité donner à l'enfant de savoir.
A lui ensuite de décider s'il veut ou non avoir des informations.
Mais l'anonymat ferme toutes possibilités de disposer d'informations, si le besoin se fait sentir.
Ce n'est que mon point de vue.
Je respecte celui des autres.

Vendredi je vais donner mon sang, histoire de participer à mon niveau !!!
Et puis je vais aller voir, ce que disent ces différents sites et associations.

Donc si vous vous intéressez au point de vue des enfants du don, allez faire un tour par là.
Pour la première âmes sensibles s'abstenir !

Association Procréation Médicalement Anonyme http://www.pmanonyme.asso.fr/
 
Association des Enfants du Don http://www.adedd.fr

10 commentaires:

  1. Salut !!c'est un sérieux débat,
    je suppose que garder l'anonymat aide les parents à s'approprier l'enfant,oublier la galère...et que révéler l'identité du donneur fait peur, peur de perdre un peu de sa part de parent.
    Et les donneurs eux ont ils envie d'être reconnus?
    Façon déjà qu'il y a peu de donneurs ils ont dit que si l'anonymat était levé il y en aurait encore moins!

    Perso j'estime que quand on a connut la perte de liberté à donner la vie naturellement et qu'on a bouffé cette souffrance de la PMA,
    on ne devrait pas interdire la possibilité de pouvoir connaitre ses origines biologiques à son enfant qui est devenu un adulte.
    On a pas fait tout ça pour du mensonge,des cachotteries ou de l'égoîsme.

    Un don de gamète ne fait pas un parent à mon sens.ça n'a rien à voir!
    Moi don de sperme, don d'ovocyte,si j'en passe par là,je lui en parlerais.

    Parce que le patrimoine génétique,la biologie, l'histoire de la cellule c'est important et cela fait aussi parti de son histoire.
    Je respecte aussi les avis inverses d'autant plus que je ne dis cela qu'à travers ma situation.

    Bonne picpic , bravo pour la bonne action!
    bisous

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  2. Alors hier soir j'ai visité les sites des deux associations.
    Deux associations d'enfants nés du don.
    Cela m'a un peu "traumatisé", bien que je connaissais déjà les "problèmes" existentiels de certains enfants.
    Il est pour moi évident qu'il faut dire les choses.
    C'est sur que si je pouvais faire "autrement", tout serait plus simple.
    Pour moi, il est important de connaitre ses origines biologiques.

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  3. Perso, sachant que la levée de l'anonymat, même partielle, aurait des conséquences néfastes sur le nombre déjà moindre des dons en France, j'ai tendance à être plutôt contre. Et puis, j'essaie de me placer du côté des donneurs qui ne donnent que par altruisme (ou pour des raisons économiques...)et pas pour redouter de se retrouver en face de l'enfant (ou des) enfants issus de leur don.
    Je peux comprendre qu'un enfant veuille connaître ses "géniteurs"... encore que je trouve que la démarche du don soit différente de celle de l'adoption dans le sens où cet enfant du don est désiré avant sa conception, je ne vois pas son intérêt (autre que médical bien sûr) de vouloir connaître l'identité de celui qui n'en assumera pas la filiation. Enfin ce n'est que mon avis... Si j'ai la chance d'avoir un enfant grâce au don, il saura que lui et moi n'avons pas les mêmes gênes car on ne lui cachera rien, mais il saura sans qu'on ait besoin de lui dire que c'est nous qui l'avons désiré et personne d'autre. Enfin pour le moment c'est difficile de se projeter, mais c'est ce que j'en pense jusqu'ici...
    Bon week-end !!!

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  4. bonjour,
    J'ai juste survolé les assos mais je vais mieux aller visiter leur sites car c'est intéréssant
    même si c'est aussi difficile.
    Je pense qu 'il vaut mieux suivre la rivière dans le sens du courant que la remonter.
    Si je devais je le ferais aussi pour le don d'ovocytes.
    j'aime bien lire les témoignages issues d'enfants devenus du don.
    Je te souhaite un bon week end à bientôt!
    Bisou

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  5. C'est sur que ce n'est pas facile comme situation et si nous pouvions faire autrement, tout serait plus simple.
    Je pense que l'on peut regarder le don de gamètes sous au moins trois angles différents.
    - celui des enfants issus du don
    - celui des parents ayant recours au don
    - celui des donneurs
    Pour chacun des groupes, les choses se "jouent" de façon très différentes et au sein des groupes, les gens peuvent avoir des points de vue très variés.

    Mais je sais aussi qu'il y souvent du décalage entre ce que l'on désire, ce que l'on imagine et ce que l'autre vit.
    Mais tout cela se ne sont que mes "inquiétudes" face à la perspective de faire naitre un enfant dans ces conditions.
    Bon week-end sous le soleil !!!

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  6. Oui EVELEVETOI, j'ai vue hier une fille qui demandait des renseignements en tant que mère célibataire.
    L'association des enfants du don est beaucoup moins dur que l'autre.
    Bon week-end à toi aussi !!!!!!!!

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  7. Quand je lis le témoignage du 1er et qu'il dit "je voudrais avoir des informations". Je me demande de quelles informations il parle ??? Pour moi, les seules infos qui devraient être transmises sont le dossier médicales. Sinon, où s'arrête-t-on ? Quel lien imaginer entre l'enfant et cette personne qui a juste fait un don à un instant T ? Le donneur est-il redevable de cet enfant ? Que doit-il lui confier : son histoire, son passé, son présent, sa vie intime, familiale ? Doit-il lui consacrer du temps ?
    Je me pose cette question, car j'ai des embryons au congèl et peut-être qu'un jour, je serai amenée à les donner. Si je les donne, c'est pour satisfaire le désir d'enfant d'un couple en souffrance, mais je ne veux avoir aucun lien avec ces enfants. Qu'ils connaissent nos dossiers médicaux, Ok, mais pour le reste, c'est pour moi la condition sine qua none. Si jamais il y a le moindre doute dans l'évolution des lois à ce niveau, je ferai don des embryons à la science. C'est malheureux, car je sais qu'il y a très peu d'embryons pour le don...
    Pour revenir à cet homme, sans faire de la psycho de comptoir, je me demade si sa souffrance ne vient pas principalement du fait qu'il a été tenu au secret de son mode de conception pendant des années. Car, en revanche, il semble évident que l'enfant a le droit de ^savoir très vite qu'il est issu d'un don, comme pour l'adoption...
    Voilà, c'était mon point de vue !
    J'espère n'avoir choqué personne...

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  8. En tout cas moi, je ne suis pas "choquée" par ce que tu dis Miss BERGAMOTEEN.
    C'est toujours intéressant d'avoir différents points de vue.
    Oui,je pensais aussi cela, que le secret dans lequel il a été tenu, a influencer grandement sa constitution psychique et donc son vécu actuel.

    Pour le mensonge et le secret sont impossible.

    Tu peux écrire ce que tu écris, car tu es une adulte, qui s'est constituée dans un "climat" et un contexte familial qui était le tient.
    Avec l'histoire que tes parents t'ont transmisse, cela t'a permis de te constituer ton identité familiale, psychique, sociale, historique.

    Mais du point de vue d'un enfant, qui de fait, se construit psychiquement et physiquement, les choses sont toutes autres.
    Savoir d'où l'on vient, qui nous a fabriqué et comment, qui nous aime et comment, toutes les milliards de questions que se pose un enfant, pour construire son identité, sa psychologie font que l'ont ne peut pas regarder ce sujet du seul point de vue des adultes en désir d'enfant.

    Tu parle aussi du point de vue du donneur et cela est intéressant aussi. Cela soulève tout un tas de questions, qu'il serait dommage de ne pas prendre en compte.

    Je te remercie d'avoir apporter ton point de vue. Je pense que ces questions vont prendre de plus en plus de place dans les décennies à venir, car de plus en plus de monde vont avoir besoin de recourir à ce genre de procréation.

    Merci pour ton message et d'avoir prit le temps qu'exposer ton point de vue.

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  9. Je pense aussi que si on dit dès le départ à son enfant d'"où" il vient et comment il a été conçu, c'est peut-être plus facile pour lui d'accepter cette différence.
    Parmi les témoignages que j'ai lus sur le site Association Procréation Médicalement Anonyme, beaucoup de personnes ont appris très tard qu'ils étaient issus d'un don. J'imagine que l'équilibre construit sur les bases d'un père et d'une mère génétique doit s'effondrer, en plus du fait qu'on leur a caché la vérité...
    Je crains aussi que de plus en plus de couples rencontrent des problèmes d'infertilité, les mentalités évoluent et notre société change et évoluera de plus en plus vers des enfants procréés médicalement. C'est vrai qu'il nous faudra tout faire pour que ces enfants qui n'ont rien demandé ne souffrent pas de cette situation, et que ça se fasse le plus naturellement possible...

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  10. Oui, cela me parait tellement impossible de ne pas dire la vérité.
    Comment imaginer qu'un enfant puisse se constituer psychiquement sur une imposture.
    Dans l'histoire des humains pas besoin d'avoir recours au don, pour rencontrer ce genre d'histoires. D'enfants et parfois aussi d'homme qui "découvrent" qu'ils ne sont pas les enfants de ce Monsieur, mais d'un autre que la dame a rencontré à un moment. Combien de Père découvrent qu'ils ne sont finalement pas le père biologique de l'enfant qu'ils couvent de leur amour depuis tant d'année.

    Dans notre situation, ce qu'il faut apprivoiser, enfin je parle pour moi, c'est le fait créer volontairement cette situation. Tout en sachant ce que cela peut produire, et là ce n'est pas simple.

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